DAZN force la main à la LFP, les présidents de L1 prêts à se braquer ?

Le conseil d’administration de la LFP doit trancher mardi sur les propositions de conciliation faites par DAZN et une tendance se dégage.

Si la médiation entre la LFP et son principal diffuseur DAZN se poursuit jusqu’à mardi, les chances d’un accord entre la Ligue et le « Netflix du Sport » sont minces. Pris à la gorge par une plate-forme qui lui réclame en justice 573 M€ pour manquements observés et tromperie sur la marchandise, la Ligue s’est vue offrir trois options qui ont été présentées en collège de Ligue 1 ce vendredi : « accepter l’une des proposions de DAZN avec un montant revu à la baisse ; une séparation à l’amiable ; ou enfin acter un contentieux avec le diffuseur en activant les garanties financières données l’été dernier à la signature du contrat ».

DAZN souhaite une rupture à l’amiable mais…

Payant aujourd’hui 375 M€ par an en moyenne, DAZN aurait fait des offres abaissant le tarif de 8 des 9 matchs de Ligue 1 de plusieurs dizaines de millions d’euros. Inacceptable pour les dirigeants de Ligue 1 qui suspectent le diffuseur de vouloir sortir dès cet été en provoquant l’option B. A savoir un divorce à l’amiable dès cet été en oubliant la fameuse clause de sortie prévue en décembre 2026 sur une saison où la plateforme serait alors amenée à payer 50 M€ de plus si le contrat est honoré.

Pour l’heure, c’est surtout l’option C qui est envisagée avec l’idée d’un bras de fer judiciaire avec DAZN, quitte à continuer sur la base d’un conflit larvé avec un diffuseur mauvais payeur à compter de l’échéance du 30 avril… Mardi, une réunion des clubs suivie d’un conseil d’administration sont prévus pour trancher définitivement sur ces propositions.