Un miracle aura-t-il finalement lieu pour résoudre la crise des droits TV sur la période 2024-2029 en Ligue 1 ? La question se pose toujours alors que la reprise du championnat est fixée à la mi-août. Si aucune solution viable n’est trouvée, certains présidents espèrent un geste final de beIN Sports en sauveur du football français. Sans l’appui de Canal+ et sa puissance de distribution, beIN Sports n’a pourtant pas grand-chose à gagner… et même beaucoup à perdre en prenant le risque d’être un acteur majeur de la Ligue 1 lors des cinq prochaines saisons.
Selon L’Équipe, la chaîne qatarie aurait évoqué la possibilité d’être un acteur minoritaire dans un « deal » et se tiendrait prête à se positionner comme prestataire de services pour fabriquer la chaîne 100 % Ligue 1 de la LFP. Dans ce cas de figure, beIN Media Group, à défaut d’investir dans les droits, facturerait alors la LFP pour ce service. Parallèlement, en coulisses, beIN fait tout pour démonter les ambitions de DAZN, un potentiel concurrent, pourtant le seul à avoir formulé une offre (375 M€ en moyenne par an pour huit matches sur neuf par journée).