Droits TV : catastrophe économique en vue le 1er mai pour les clubs français
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Par
Benjamin Danet
Comme annoncé, la médiation entre le diffuseur de la Ligue 1, DAZN et la LFP, a débouché sur un échec, confirmant l’incompétence caractérisée des deux camps. Les clubs français pourraient en subir les conséquences dès le 1er mai prochain.
On ne sait toujours pas si il faut en rire ou en pleurer. Mais les présidents de clubs de Ligue 1, eux, le savent, tant les conséquences du tragi-comique épisode des Droits TV vont être lourdes pour leurs finances. En cause, comme vous le savez, la volonté du collège de Ligue 1 de ne plus travailler avec le diffuseur DAZN au terme de la saison, un diffuseur qui se sera illustré depuis des mois par la faiblesse éditoriale de ses contenus et sa volonté de ne pas payer ce qui lui était réclamé.
Plus embêtant encore, l’avenir à court terme. Car si la médiation a échoué, rien n’est pour autant réglé alors qu’une échéance ô combien importante pour la santé économique des clubs français arrive le 30 avril prochain. DAZN doit en effet payer 70 millions d’euros le 30 avril et 70 millions d’euros le 30 juin à la Ligue de Football Professionnel qui les reversera ensuite aux clubs. Très loin, très très loin même d’être acquis quand on se souvient qu’au mois de janvier dernier, DAZN n’avait payé que 35 millions d’euros, la moitié de sa facture, et avait mis l’autre partie sous séquestre.
Résultat, probable, les clubs de Ligue 1 pourraient ne rien toucher à compter du 1er mai prochain. Les caisses seront vides et les présidents de clubs auront tout le loisir de suivre la procédure engagée par DAZN qui réclame toujours 573 millions d’euros pour « manquement observé » et « tromperie sur la marchandise ». En rire ou en pleurer, on vous dit.