Les besoins nés du début de saison :
Lanterne rouge de Ligue 1, l'ESTAC a remplacé son coach historique (Jean-Marc Furlan) par une solution interne (Claude Robin). L'objectif est désormais clair : préparer le retour en Ligue 2. En conséquence, il est plus probable que le club aubois planche sur des départs pour s'assurer d'un passage plus serein devant la DNCG en juin plutôt que d'acheter des joueurs avec l'objectif fou de se sauver. L'idée de la deuxième partie de saison étant de valoriser les jeunes pour mieux les mettre en valeur.
Les moyens :
L'été dernier, le passage de l'ESTAC devant la DNCG avait été houleux avec, dans un premier temps, une interdiction de monter qui avait poussé le club à céder plus vite Corentin Jean et Lionel Carole. Début décembre, l'audition s'est mieux passée. Le club aubois ne s'est pas vu imposer de mesures supplémentaires mais garde son encadrement de masse salariale. La marge reste limitée.
La vedette de l'hiver : Paul Bernardoni
Intronisé n°1 à la place de Denis Petric et en grillant plusieurs portiers dans la hiérarchie, le gardien de l'équipe de France U19 – dont le contrat a été volontairement blindé jusqu'en 2019 – est l'élément imposé par Daniel Masoni pour valoriser la formation. Considéré comme un actif fort du club, Bernardoni pourrait àªtre monnayé au plus offrant rapidement. Surtout que ses débuts en Ligue 1 sont très prometteurs”¦
Quel avenir pour les fins de contrat ?
Entre éléments en fin de pràªt et en contrat court, Troyes compte pas moins de 14 éléments libres l'été prochain (Veskovac, Martial, Mavinga, Dabo, Ngcongca, Lacour, Arcus, Pi, Nivet, Court, Cabot, Jean, Perea, Gueye). Encadré au niveau de sa masse salariale, le club aubois ne se précipitera pas à faire resigner tout le monde. En revanche, les plus prometteurs et ceux qui sont pràªts à retourner en Ligue 2 avec un salaire à la baisse se verront sans doute proposés quelque chose.
Les premières pistes évoquées : aucune
L'avis de Frédéric Guerra (agent de joueurs) :
« Troyes, je ne vois pas ce qu'ils peuvent aller chercher. Au niveau des moyens, il n'y a pas grand-chose. S'ils tentent quelque chose, ce sera le recrutement d'un ou deux Espoirs qui ont gagné il y a quelques années une Coupe du Monde ou une CAN chez les jeunes et qui sont aujourd'hui en difficulté.»
A.C