Nous suivre
Image par défaut

Ligue 1

FC Nantes : les 4 failles que dissimule l’exploit de Sabaly à Guingamp (2-2)

Un match nul à l’extérieur, deux buts inscrits.

.. Sur le papier, le FC Nantes a plutôt de quoi àªtre satisfait de son déplacement à Guingamp (2-2). Mais dans les faits, cette rencontre apporte davantage d’inquiétudes que de motifs de satisfaction.

Une défense qui se saborde

Comment se tirer une balle dans le pied d’entrée de jeu ? Réponse : en encaissant un but dès la troisième minute de jeu à la suite d’une prise de balle mal assurée de Rémy Riou et d’un dégagement de Koffi Djidji droit sur un adversaire. La responsabilité du secteur défensif est également engagée sur deuxième but guingampais, Yannis Salibur étant oublié au point de penalty. Point fort habituel de l’équipe nantaise, l’arrière garde était à la rue, ce soir.

Un manque d’envie apparent

L’analyse d’une rencontre exige d’aller un peu plus loin que le sempiternel ‘mouillez le maillot’. Mais il y a de quoi se poser quelques questions sur l’état d’esprit des coéquipiers de Guillaume Gillet à leur entrée sur la pelouse. Anesthésiés et rapidement dépassés par la fougue de leur adversaire, les Canaris ont d’ailleurs montré un visage bien plus intéressant après la pause. Ce qui corrobore la théorie de l’assoupissement général durant le premier acte…

Une attaque impuissante

C’est vrai, le FCN a trouvé le chemin des filets à deux reprises, comme contre Saint-à‰tienne le weekend passé. Mais ce sont des erreurs stéphanoises qui lui avaient permis de marquer dimanche dernier. Ce soir, il a fallu un csc aux hommes de Michel Der Zakarian pour ouvrir le score, avant que Youssouf Sabaly ne signe un exploit individuel. À se demander si le FC Nantes est capable de marquer sur une véritable action collective et sans l’aide de ses adversaires.

Des choix qui interrogent

Les carences nantaises peuvent àªtre en partie imputées à quelques choix discutables de la part de Michel Der Zakarian. Le technicien avait aligné Johan Audel en pointe, se privant d’un Kolbeinn Sigthorsson en progrès. L’entrée en jeu de l’international islandais a d’ailleurs apporté un plus. Le maintien dans le onze d’Alejandro Bedoya, discret, avait de quoi surprendre, tout comme celui de Koffi Djiji, pour qui Lorik Cana est désormais sacrifié sans ambages.

Plus d'informations Plus d'articles