FC Nantes, RC Lens, Stade de Reims : le Covid-19 impacte aussi les Ultras
Plusieurs groupes d’ultras de clubs de L1 ont annoncé leur décision de mettre leurs activités en sommeil à compter de la reprise en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Les communiqués ont commencé à tomber les uns après les autres et la liste risque fort de s'allonger. Plusieurs groupes d'ultras de clubs de L1 ont annoncé leur décision de mettre leurs activités en sommeil à compter de la reprise ce week-end en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. On compte ainsi déjà ceux du RC Lens, du FC Nantes, du Nà®mes Olympique, du FC Lorient et du Stade de Reims.
Comme les Red Tigers, les supporters remarquent que les contraintes actuelles dans les stades (jauge maximale de 5 000 spectateurs, distanciation physique en tribune, port du masque imposé, obligation de rester assis”¦) sont « incompatibles » avec leur manière de soutenir leur équipe. Escompter sur une application laxiste des mesures serait, selon la Brigade Loire, un manque de « respect pour le personnel soignant que nous avons soutenu durant le confinement. »
Ce mouvement s'inscrit dans la continuité du texte signé pendant le confinement par plusieurs dizaines de groupes d'ultras pour s'opposer à « une reprise anticipée et à huis clos » du foot franà§ais. Les finales de la Coupe de France (PSG-ASSE) et de la Coupe de la Ligue (PSG-OL), disputées au Stade de France devant 5 000 spectateurs, s'étaient déjà déroulées sans les ultras des équipes concernées. Ces derniers avaient boycotté les deux rencontres. Le début d'une longue série ?