Sur Canal+, on l'avait déjà vu dédramatiser la crise de son équipe de Bordeaux, seulement 14e du classement, en zone mixte, Jean-Louis Triaud a fait du Triaud. Un constat d'abord : « On vit des moments pénibles, insupportables. Mais pour des dirigeants qui se battent, des actionnaires qui se battent, des entraà®neurs qui travaillent, c'est frustrant de voir que, parfois, on est obligés de subir, assis dans la tribune, des matches comme à§a. » Une prémonition à retardement ensuite : « J'ai l'impression que les gars sont restés à la mise au vert. J'ai eu un mauvais pressentiment quand je les ai vus sortir un par un à l'échauffement. Il n'y avait pas de solidarité.»
Et pour finir, de la dédramatisation toujours : « Est-ce un accident ? Mon naturel optimiste me fait penser que oui, la claque est tellement grosse que c'est trop pour àªtre définitif et permanent. » Quant à la remise en cause des choix de Willy Sagnol comme notamment sa décision de sortir son défenseur de 20 ans Frédéric Guilbert après moins de 25 minutes de jeu, elle n'existe pas : « Le problème n'est pas là . Dans l'absolu, un joueur qui a dix ans de professionnalisme peut presque se passer d'entraà®neur sur un match comme à§a.» Il serait malgré tout urgent que le club aquitain songe, quand màªme, à une plus large introspection”¦
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