Girondins de Bordeaux : le best of 2015 des sorties de Pierre Ménès

Zoom sur son année Girondins de Bordeaux.

Le 12 janvier, Ménès va au clash avec Sagnol

Après un 0-0 entre Monaco et Bordeaux lors d’un match de 21h, Pierre Ménès s’afflige devant le spectacle proposé, et s’en prend notamment à Willy Sagnol. « Sagnol prend mal nos remarques en disant qu'il est facile de critiquer assis sur un fauteuil. Je lui rappelle quand màªme que, sur un fauteuil, il y a aussi les spectateurs, les téléspectateurs et les dirigeants de chaà®nes qui paient très cher pour offrir un spectacle à leurs abonnés. Ces gens-là ne supportent ni Monaco ni Bordeaux, ils veulent juste voir du foot. Il n'est pas interdit de leur donner un peu de plaisir, mais il faut s'en donner la peine. C'était loin d'àªtre le cas hier soir. » Des critiques que Willy Sagnol n’a pas du tout apprécié, répliquant devant la presse : « Je connais Pierre depuis longtemps, je l’apprécie en dehors du football, mais dès qu’il met son habit de lumière, c’est autre chose. Pour moi, ses propos sont un manque de respect pour une équipe qui a travaillé. »

Le 25 juin, Ménès mise sur Bordeaux pour embaucher Gourcuff

Alors que le départ de Yoann Gourcuff de l’OL se dessine, quel club va pouvoir obtenir la signature de Yoann Gourcuff. Si Pierre Ménès a annoncé quelques jours avant que le Stade Rennais était bouillant sur le dossier, c’est bien Bordeaux qu’il désigne comme favori fin juin. « Plutôt Bordeaux pour moi », répond-t-il à un Twittos. Le lendemain, alors que Gourcuff s’entraà®ne au Haillan, il estime màªme « possible » la signature du meneur de jeu quelques jours plus tard. Finalement, c’est du côté de Rennes que Gourcuff va poser ses valises.

Le 4 septembre, Ménès ne reproche pas le naming à Bordeaux

Alors que le nom de Matmut Atlantique fait grincer des dents du côté des supporters bordelais, Pierre Ménès ne partage pas cet avis. Selon lui, le naming est une pratique nécessaire sur le plan économique, comme il l’a exprimé sur Twitter dans une discussion. « Il faut savoir ce qu’on veut. Des stades neufs, des nouveaux joueurs mais sans pub, sponsors ou augmentation de prix… »

Le 27 novembre, Ménès tacle le parcours européen bordelais

Eliminés sans avoir rivalisé dans son groupe de Ligue Europa, les Girondins de Bordeaux provoquent le courroux de Ménès qui fustige l’incidence de ce faible parcours sur l’indice UEFA de la France : « La qualification, Bordeaux lui a déjà dit adieu. Les hommes de Willy Sagnol – qui prétendait en début de saison vouloir jouer toutes les compétitions – ont chuté sur la pelouse de Liverpool. Si ce n'est pas une honte en soi et si les Girondins ont livré un match plutôt honnàªte, ils payent leurs ratés précédents puisqu'ils n'ont pas gagné une seule de leurs cinq rencontres. Trop lents et trop tendres défensivement, ils ont chuté face à des clubs plus ou moins expérimentés. Des écuries qui ont surtout fait preuve de bien plus de niaque et d'envie. Màªme s'ils affirment le contraire, les Girondins n'ont pas réellement joué cette Ligue Europa et une nouvelle fois, c'est notre indice UEFA qui le paiera. »

Le 29 novembre, Ménès s’en prend à Triaud

Alors que Jean-Louis Triaud a essayé de calmer le jeu après la lourde défaite contre Caen (1-4) en déclarant notamment que « vous, les journalistes, vous aimez dramatiser », Pierre Ménès n’a pas apprécié cette sortie et l’a fait savoir au CFC. « C’est donc de la faute des journalistes. Ses joueurs jouent comme des peintres, mais c’est de notre faute. C’est extraordinaire d’aller botter en touche. Mais il n’y a pas de journalistes sur le terrain. L’équipe est à l’agonie. C’est vrai que Sagnol a eu des blessés mais il change tout, tout le temps. Il sort Guilbet à la 24e minute, passe en 4-4-2… C’est n’importe quoi depuis le début. »