Le maintien des Girondins de Bordeaux en L1 la saison prochaine a été diversement appréciée cette semaine. Si les supporters ont débouché le champagne, d’autres n’ont pas compris comment une stratégie aussi risquée que celle érigée par Gérard Lopez pourrait conduire à une nouvelle stabilité financière.
« Bordeaux a été traité comme tous les autres clubs, avec les mêmes demandes, le même niveau d'exigence, la même analyse des risques. Ni plus ni moins, en toute équité avec les autres clubs, reprend Jean-Marc Mickeler dans L’Équipe. Le projet présenté à la DNCG repose sur un apport d'argent frais et des financements sécurisés mis sous séquestre pour la totalité des montants concernés. »
Le passé de Lopez n’est là aussi pas un frein pour le patron de la DNCG. « Concernant Lille, trop de personnes parlent sans savoir… Le projet qui nous a été présenté à Bordeaux repose en partie sur une capacité à faire du trading de joueurs, poursuit-il. Il n'est pas très différent de celui de certains autres clubs. La grande différence est qu'il s'agit d'une stratégie assumée. Est-ce que c'est un projet risqué ? Par nature, oui. Est-ce que c'est le plus risqué de la Ligue 1 ? Non. Est-ce qu'il a besoin, par essence, d'un marché des transferts actif ? Oui. Est-ce que c'est une garantie absolue pour Bordeaux à horizon de trois ou cinq ans ? Non. Est-ce que le risque est plus important à Bordeaux qu'ailleurs ? Nous ne le pensons pas. »