La crise des droits TV provoque une nouvelle vague de ventes de clubs !
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Par
Alexandre Corboz
Désireux de faire des économies, les clubs sont pour beaucoup prêts à vendre leurs équipes féminines. Jean-Michel Aulas, qui est à la tête de la Ligue féminine, a déjà trouvé des investisseurs.
C’est l’un des effets directs de la crise des droits TV en France. A l’instar de l’OL, qui s’est déjà délesté de ses « actifs non essentiels » en transférant sa section féminine à Michele Kang dès l’été 2023, de nombreux clubs de Ligue 1 tenteraient aujourd’hui de céder leur équipe de D1 Arkema pour faire des économies selon RMC Sports. Un mouvement qui prend de l’ampleur avec un tier des équipes désormais en vente.
Ce serait notamment le cas du Havre, de Dijon et de Reims alors que Montpellier – pionnier français en matière de foot féminin sous la coupe de Louis Nicollin – y songe à son tour et que d’autres clubs avancent également sur la même réflexion.
🚨 INFO RMC SPORT 🚨
— RMC Sport (@RMCsport) April 4, 2025
Plombés par la crise des droits TV, plus d'un tiers des clubs d'Arkema Première Ligue sont désormais à vendre. Des investisseurs américains et anglais ont déjà manifesté leur intérêt.https://t.co/0SHUHruJFn pic.twitter.com/wYkGgLz9dh
8 investisseurs prêts à récupérer des sections féminines ?
A la tête de la LFFP (Ligue Féminine), Jean-Michel Aulas travaille actuellement afin d’éviter un maximum de suppression de sections féminines. Toujours selon RMC, l’ancien boss de l’OL aurait déniché six investisseurs américains et anglais, prêts à récupérer ces sections en vente : « Ce sont des fonds d’investissement qui se sont créés spécialement pour le football féminin. Principalement, ce sont des investisseurs américains ou anglais. En général, ils ont une expérience dans la NWSL par de l’actionnariat. Ils croient dans la croissance du football féminin. Avant la fin de l’exercice 2024-2025, je pense que l’on sera à même d’annoncer plusieurs opérations qui vont amener des investisseurs solides pour le football féminin français », assène JMA alors que deux investisseurs français se sont également manifestés.