Ligue 1, Ligue 2 : Daniel Riolo a trouvé une nouvelle cible : les Ultras

Faire le buzz, c’est un métier. Ou une obsession. Au sujet de Daniel Riolo, l’animateur de RMC, on pencherait volontiers pour la seconde proposition. Car celui qui aime tant allumer footballeurs et dirigeants s’est cette fois tourné, en cette période de coronavirus, vers les supporters. Et notamment les Ultras qui, comme on vous le disait hier, se sont réunis autour d’un communiqué afin de donner leur sentiment sur une possible reprise des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 à huis clos.

Riolo, au travers d’un édito pour le compte de RMC, s’est attaqué à ‘leurs petits intéràªts, leur ràªve d’appropriation’.

‘Derrière la soupe de bons sentiments, il y a quoi ? Rien, le néant.’

‘Le cÅ“ur dans une main, le bâton dans l’autre. Un ultra peut passer la journée à faire preuve de générosité, à aider des associations, à se plier en quatre pour venir en aide aux démunis et il peut le soir aller se taper avec des flics, des supporters rivaux. Une vieille histoire, un compte à régler, une querelle de banderole. Un grand écart pas simple à appréhender. (”¦)J'ai un peu de mal à croire que la reprise se fera sans l'assurance de bonnes conditions sanitaires. Et sans leur faire offense, ce ne sont pas les Ultras qui seront amené à juger de à§a. Alors il reste quoi ? Le stade vide pour contenter la télé ! On y revient car tout est là . Derrière la soupe sociale, il y a la dénonciation du foot business! Evidemment. On tortille du derrière mais tout est là ! Un propos économique sorte de bouillie extrémiste de gauche ou de droite. Le foot d'en bas contre celui d'en haut. Niveau caricature, on est pas mal. Mais eux s'en foutent. Ils pensent à leurs petits intéràªts, leur ràªve d'appropriation du foot. Mais concrètement on fait quoi ? On se coupe du monde. On n'évolue pas comme nos voisins. On ne cherche màªme plus à rivaliser. On descend notre niveau encore plus bas. Derrière la soupe de bons sentiments, il y a quoi ? Rien, le néant.’