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Lille : Puel, la mémoire sélective
Quand il s’agit d’évoquer son arrivée à Lille à l’été 2002 en remplacement de Vahid Halilhodžić, Claude Puel a visiblement la mémoire sélective.
L’entraà®neur nià§ois ne manque d’ailleurs pas une occasion de tacler l’héritage sportif laissé par son prédécesseur (1998-2002) à la tàªte des Dogues ou l’action de Francis Graille et de Luc Dayan au LOSC.
Deux dirigeants qui se heurtent pourtant – à l’époque – au souhait par la ville de Lille d’imposer le projet Grimonprez-Jooris II (finalement retoqué devant les tribunaux) en lieu et place d’un grand stade en dehors de la ville. Ce qui les poussera finalement à céder leurs parts à Michel Seydoux.
Au niveau sportif, Vahid Halilhodžić a pourtant fait remonter le LOSC en Ligue 1 avec des moyens très limités et qualifié le club nordiste pour la Ligue des Champions 2001-2002 grâce à une troisième place finale en championnat 2000-2001 après avoir été leader pendant deux mois, avant de terminer 5ème en 2001-2002.
‘Il n’y avait rien à l’intérieur’
‘On est arrivé en màªme temps au club’, explique Puel à nos confrères de Nord Eclair au sujet de ses débuts à Lille, où il débarque quelques mois après la nomination de Michel Seydoux – actionnaire du LOSC depuis janvier 2001 – à la présidence du club.
‘On était, si je peux dire, dans le màªme bateau, un bateau vide d’ailleurs. Le club avait fait de belles performances mais il n’y avait presque plus rien à l’intérieur. Et on s’est employé à structurer le club pendant six ans.’
Reste que Claude Puel s’appuiera en 2002-2003 sur des garà§ons déjà présents et révélés au LOSC sous l’ère Halilhodžić : Grégory Wimbée, Benoà®t Cheyrou, Fernando D’Amico, Djezon Boutoille, Matt Moussilou, Mathieu Delpierre, Grégory Tafforeau ou encore Christophe Landrin.
Vous avez dit ‘bateau vide’ ?