LOSC : Antonetti taille en pièces Mavuba… qui lui répond !
Trois mois après son départ forcé du LOSC, Frédéric Antonetti a brisé le silence ce dimanche dans le Canal Football club.
Trois mois après son départ forcé du LOSC, Frédéric Antonetti a brisé le silence ce dimanche dans le Canal Football club. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le technicien corse avait des choses à dire…
Son éviction
‘à‡’a été un choc. C’est la première fois que je vivais un limogeage. C’est violent, très violent. On met longtemps à s’en remettre. Mais dès le mois d’août, et je parle sous le contrôle de M. Seydoux, je ne voulais pas continuer parce que je savais que ce serait compliqué. J’aurais écouté ma raison, je serais parti. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’àªtre le dindon de la farce.’
Un effectif trop âgé
‘J’ai fait des erreurs de composition d’équipe, de constitution d’effectif avec beaucoup de joueurs trentenaires. Et les trentenaires, quand ils ne jouent pas, ce sont des poids morts, ils tirent vers le bas. Quand il y a eu le changement de propriétaire, ils ont joué un rôle déterminant dans le vestiaire...’
Mavuba rhabillé pour l’hiver
‘Mavuba a dit que je l’avais humilié ? C’est un mot très fort. Moi, je suis arrivé en lui disant que je voulais le Mavuba de 2014 et que je pouvais contribuer à l’aider. Sous ses allures de gentil garà§on, le football n’est plus son centre d’intéràªt numéro un. Quand je suis arrivé, j’ai constaté qu’il y a avait peu de discipline et beaucoup de retards. Un jour, je regarde la feuille des retards, le numéro 1 était Mavuba. C’est quelqu’un de charmeur, il a de bonnes relations avec les médias et un passé qui parle pour lui. Mais il se cherche des prétextes pour durer. Pour à§a, il faut àªtre performante. Lui, il aime beaucoup la vie parisienne. Pour moi, ce n’est pas compatible avec le foot.’
UPDATE : le milieu de terrain du LOSC a répondu par une pirouette, sur son compte Twitter, aux accusations d’Antonetti.
J'étais tenté de répondre mais "On ne tire pas sur l'ambulance" ?@CanalFootClub #CFC
— Rio Mavuba (@riomavuba) 9 avril 2017
Sylvain Opair