Un nouveau naufrage difficile à expliquer.
Un manque de réalisme offensif qui se paie cash
Dominateurs, les Dogues auraient pu mener de plusieurs buts à l'orée du dernier quart d'heures mais, force est de constater qu'il n'y avait qu'un petit penalty d'avance pour le LOSC avant que l'invraisemblable ne se produise. Autant la faute de l'excellent portier aubois Paul Bernardoni, auteurs de parade devant Obbadi (37e) et Corchia (73e) que de la maladresse des Nordistes. Quand on tire quinze fois au but, il n'est pas normal de ne cadrer que 5 fois. Quand on est devant dans tous les secteurs de jeu (possession, etc.), on ne peut pas finir sur un tel score”¦
Un malaise dans l'équipe
Sur la rencontre, certaines attitudes peuvent interpeler et démontre sans doute d'un manque de rage de vaincre au sein màªme du collectif de Frédéric Antonetti. Un manque de sourire symbolisé par Sofiane Boufal, qui, après son ouverture du score sur penalty, ne célèbre pas son but. On veut bien qu'après la défaite de Trélissac, les joueurs se décident à faire profil bas mais on peut quand màªme àªtre un peu plus démonstratif que à§a. D'une manière générale, màªme si on notera que les Dogues ne se sont pas résignés après avoir encaissé deux buts coup sur coup, il manquait un supplément d'âme aux Nordistes.
Un adversaire en totale réussite
Vainqueur de son premier match en 90 minutes cette saison en Coupe de France en milieu de semaine, l'ESTAC n'a plus rien à perdre en Ligue 1. Quasiment assuré de sa relégation, le promu joue sans complexe et tente des choses. C'est notamment le cas de Jimmy Cabot, relancé sur la fin d'année 2015 et qui a inscrit deux très beau but (77e et 79e) mais également délivré une passe décisive. Parfois aussi, il faut àªtre deux équipes sur le pré pour perdre un match màªme si, après Trélissac, à§a fait un peu désordre.
