Et son coach Frédéric Antonetti ne semble plus trouver de solutions.
Héros il y a six mois après avoir conduit le LOSC à une cinquième place inespérée, Frédéric Antonetti est en train de ternir ces débuts parfaits. Son équipe enchaà®ne les défaites. Et bien qu’il n’en soit pas le seul responsable, le technicien corse, prolongé il y a quelques semaines mais fragilisé par l’annonce de l’arrivée probable de Gérard Lopez à la tàªte du club, paraà®t impuissant face à la dégringolade des Dogues.
Une tactique trop frileuse
Jouer la prudence face au PSG peut à la limite se comprendre, màªme si on a vu le weekend passé que cela ne garantissait en rien de glaner des points. Mais sur la pelouse d’Angers, franchement… Difficile de se réjouir de cette composition d’équipe immuable, de ce jeu donnant la priorité à la solidité défensive. Si le LOSC veut assurer son maintien, il va devoir aller le chercher et non espérer des succès 1-0 sur une erreur adverse.
Des chouchous qui ne le méritent pas
Frédéric Antonetti avait profité de son dernier point presse pour dire tout le bien qu’il pensait de Marko Basa. Pas de bol, le défenseur monténégrin, passif, est directement impliqué sur le but angevin. Quant à Morgan Amalfitano, on ne comprend pas pourquoi il joue tant, ses prestations oscillant depuis plusieurs mois entre médiocre et tout juste satisfaisant. Franck Beria et Younousse Sankharé doivent eux aussi àªtre remis en cause.
Un coaching qui n’apporte rien
Depuis le départ de Sofiane Boufal, la formation lilloise se cherche un joueur capable d’apporter une étincelle en attaque. Rony Lopes semblait capable de prendre la succession de l’international marocain mais une blessure le tient actuellement éloigné des pelouses. Naà¯m Sliti a donc pris le relais avec plus ou moins de réussite. Mais pourquoi le sortir si tôt (65e) pour faire entrer un Yassine Benzia dont on n’attend plus rien ?
Sylvain Opair