Un manque de réalisme pénalisant
Si le LOSC aurait pu perdre la rencontre à Gaston Gérard, ils auraient pu la gagner avec plus de réalisme mais Nicolas De Préville a manqué le cadre dans une situation idéale (6e) puis Rony Lopes et son remplaà§ant Morgan Amalfitano ont buté sur l'excellent Baptiste Reynet (25e, 39e). Les Dogues ont ensuite laissé passer leur chance.
Le 3-5-2 n'a pas complètement fonctionné
Si on s'attendait à un autre système de jeu, Patrick Collot a surpris en alignant Julian Palmieri et Sébastien Corchia en piston devant une défense à trois Basa – Soumaoro – Béria. Une stratégie qui n'a qu'à moitié fonctionné du fait de la sortie précoce de Rony Lopes, victime d'un souci aux ischiojambiers à la demi-heure de jeu, et de l'animation dijonnais qui, elle aussi, était modulée pour l'occasion.
Les « ex » Dogues ont fait des misères
Pour sa deuxième titularisation de la saison seulement, Marvin Martin a été bon. Incisif sur coup de pied arràªté et proche de marquer sur un coup-franc détourné par Soumaoro qui a incité Vincent Enyema sur la barre. Le « pràªté » n'a pas fini le match mais son retour après sa longue blessure est encourageant. L'autre ex-Dogue, c'était Florent Balmont. Enorme dans l'entrejeu, le « Pitbull » est màªme passé tout proche du 13e but de sa carrière. Il a fallu un grand Vincent Enyeama pour lui faire barrage (58e).
On a retrouvé Enyeama
C'est LA satisfaction de la rencontre. S'il n'a pas eu trop de boulot lors du premier acte, le Nigérian a réalisé une immense deuxième période. Il a d'abord claqué un centre-tir de Loris Diony en corner (47e), avant de faire barrage à Marvin Martin sur un coup-franc détourné (53e) et de sortir une immense claquette devant Florent Balmont (58e).
Arnaud Carond