Le LOSC, face à Caen, a réussi une performance pleine en régalant le Stade Pierre Mauroy (4-2). Avec quelques nouveautés signées Collot.
Sliti – Rony Lopes, association prometteuse
Alors qu’il n’avait pas franchement la confiance de Frédéric Antonetti malgré des minutes prometteuses, Naà¯m Sliti a été relancé ce mardi soir par Patrick Collot. Un choix gagnant tant le transfuge du Red Star a été important dans le jeu lillois, but en prime. Par ailleurs, la relation technique entre l’international tunisien et Rony Lopes s’est révélée particulièrement alléchante. Le Portugais a également été l’un des grands bonhommes de la soirée côté lillois.
De Préville et Benzia méconnaissables
D’un côté, il y avait un Nicolas De Préville pas vraiment dans le rythme depuis son arrivée et souvent décevant quand Frédéric Antonetti faisait appel à lui. De l’autre, il y avait Yassine Benzia, sur lequel l’entraà®neur corse ne comptait pas vraiment, l’estimant màªme pas vraiment fait pour jouer attaquant. Est-ce l’arrivée de Collot qui les a boostés ? En tout cas, De Préville s’est montré très en jambes après avoir rapidement remplacé Eder et a màªme inscrit un but. Benzia, de son côté, n’a pas tout réussi mais a montré de belles dispositions en soutien de l’attaquant.
Pierre-Mauroy réveillé par des envies rafraà®chissantes
Ces dernières semaines, difficile de trouver le moindre motif d’enthousiasme du côté du Stade Pierre-Mauroy qui été entré dans une atmosphère de défiance totale vis-à -vis de l’équipe et de Frédéric Antonetti. Ce soir, le onze de Patrick Collot a retourné le public lillois au terme d’une prestation emballante. Du début à la fin du match, les Dogues ont tenté de faire du jeu et cela s’est traduit par un festival offensif. Mis à part les deux absences sur les buts de Féret et Rodelin, les joueurs du LOSC tiennent leur match référence, et ont regagné la confiance du public.
Julien Pédebos