Mais qui sont ces obscurs azéris ? Présentation.
En France, on a souvent tendance à prendre de haut les petits pays de football et encore plus l'Azerbaà¯djan. Pourtant, il y a deux ans, l'AS Saint-Etienne avait fini dernier de sa poule en Ligue Europa”¦ derrière les azéris de Qarabag. Oui, Qabala – club fondé en 2005 et qui reste sur trois saisons consécutives à la troisième place de son championnat domestique – est moins fort et moins riche que le champion de Bakou. Mais attention tout de màªme !
Une véritable légion étrangère
Qui dit déplacement à Qabala, dans le cÅ“ur du pays, dit accueil dans un stade vraiment champàªtre (4000 âmes) et piège à venir. Il s'agit d'une équipe très hétéroclite avec un gardien ukrainien (comme le coach), un latéral droit russo-azéri, un axe central ukraino-brésilien, un capitaine international azéri (26 capes), un milieu géorgien, des milieux offensifs croate, libérien, estonien et deux franco-africain passés par Créteil (Bagaliy Dabo, Marcel Essombé).
Ne pas subir le màªme sort que le Pana
Avec déjà deux tours passés (face aux géorgiens de Samtrodia et aux hongrois de MTK Budapest), Qabala est en forme et dispose aussi de son petit vécu européen. L'an passé, ce modeste club avait màªme participé à la phase de poule tombant Tbilissi, Cukanicki, l'Apollon Limassol et surtout le Panathinaà¯kos d'Athènes sur sa route pour finir quatrième d'une poule composée de Krasnodar, du Borussia Dortmund et du PAOK Salonique (contre qui il a fait deux matches nuls). Màªme si les tàªtes ont pas mal changé depuis, c'est une équipe accrocheuse qui fera face aux Dogues de Frédéric Antonetti. Non, ce ne sera pas simple.
Arnaud Carond