LOSC : Mercato, calendrier, classement… Frédéric Antonetti est inquiet

L'élimination en Coupe de France est logique

Sorti sans gloire par Trélissac, une équipe de CFA, le LOSC est tombé sur un groupe qui en voulait plus. Tout simplement. « C'est une déception mais il faut garder son sang-froid, analyser les choses. On n’a pas fait un bon match, techniquement, tactiquement. Il y avait un manque de cohésion dans l’équipe, admet-il après coup. Je suis déà§u. Quand on se fait éliminer par une équipe de niveau inférieur, il y a déception. Mais je me projette sur la suite. Après, je vois aussi qu'on est tombé sur bonne équipe de Trélissac. Je ne suis pas surpris. Presque 100% de leurs joueurs sont passés par un centre de formation ».

Un turnover est obligatoire pour exister

Si Laurent Blanc cherche à tout prix un moyen d'épargner son équipe avant de croiser Chelsea, Antonetti veut en faire de màªme pour assurer le maintien au plus vite. Mais le calendrier est un vrai casse-tàªte selon lui. « à‰tait-ce bien de faire tourner hier ? C’était une obligation. J’assume complètement ce choix et je le referai à nouveau car si on avait gagné on aurait eu encore deux semaines à trois matchs, peste-t-il. A un moment, à§a devient impossible pour les organismes. Je n’avais jamais connu un tel rythme de matchs tous les trois jours. Le programme qu’on a eu depuis mon arrivée, màªme les grands clubs ne l’ont pas. On n’a màªme pas eu de période de récupération ! Depuis que je suis là , je n’ai eu que deux semaines de travail, une d’observation et une de préparation. Le reste ? Que des matchs. L’avantage, c’est qu’on va beaucoup plus vite. Le désavantage, c’est que parfois, on prend des claques, comme hier ».

Le maintien, il faut penser à l'assurer

Antonetti a intégré quelques visages moins familiers que les autres en Coupe de France. Mal lui en a pris ? « La priorité, la vraie valeur d’une équipe, c’est le championnat, c’est notre gagne-pain. La coupe ne donne pas valeur d’équipe mais je voulais voir quelques jeunes. J’ai vu, explique-t-il. Il fallait aussi équilibrer le temps de jeu de certains. Il y avait une volonté de bien faire. Certains n’ont pas été bons. D’autres pas du tout. à‡a fera partie de mes choix futurs. Mais notre situation fait qu'on n’a pas de marge. Le championnat est très serré. Màªme quand on gagne, je regarde où est le 18e. Aujourd’hui on a 4 points d’avance sur le 1er relégable. On est à l’abri de rien ».

Le Mercato reste un casse-tàªte en janvier

La plupart des techniciens ne sont pas fans du marché des transferts hivernal. Antonetti en fait partie et encore plus puisqu'il ne parvient pas à trouver la perle rare en attaque. « Avec les 5 départs évoqués, on se retrouve avec 23 joueurs de champ et 3 gardiens. On a tous vu qu’il nous manquait un attaquant possédant d’autres caractéristiques, confirme-t-il. Le marché d’hiver est plus fermé que l’été. En janvier, les clubs ne veulent pas lâcher leurs joueurs et nous, on veut en prendre un qui nous apportera quelque chose. Ce n’est pas un problème d’argent. Je suis persuadé que le président serait en mesure de faire un effort sur un attaquant (…) On a des arguments, on ne veut pas toujours se retrancher derrière le manque de cet attaquant axial qui va vite. Par exemple, Tallo est un combattant. Benzia a aussi des qualités de buteur, de technique. Mon but est de trouver des solutions. Elles sont là , il faut les développer ».