Non sans ressentir une certaine nostalgie màªme si certains aspects du monde du ballon rond ne lui plaisaient pas.
Dans Le Figaro, Michel Seydoux est revenu sur les moments forts de sa présidence au LOSC, entamée en 2002. Il a également évoqué les mauvais côté d’un sport qu’il ne connaissait pas très bien à son arrivée : “Quand vous devenez, d'un seul coup, une personnalité publique à§a surprend. à‡a demande un comportement exemplaire car on doit àªtre le modèle à suivre, notamment vis-à -vis des supporters. On doit apprendre aussi la communication. Pourtant, j'ai eu une vie autour de gens connus dans le cinéma avant de plonger dans le monde du foot, mais ce n'est pas pareil. On est dans une communication directe. On se doit de dominer cet aspect, sinon vous vous faà®tes dévorer. Quand je regarde mes premières interviews, je les trouve très mauvaises (sourire). J'ai mis un certains temps à m'y faire. Il y a des choses innées et d'autres où on doit apprendre. Les journalistes sont impitoyables – ils ont raison de l'àªtre – et ils profitent de vos faiblesses, si vous en avez”.
“C'est usant. Voire dangereux à vivre au quotidien”
Forcément, conséquence directe de ces propos, Michel Seydoux ne regrettera pas le stress qu’engendre le football : “Franchement, vous avez la responsabilité de 200 personnes, il n'y a pas que les 11 joueurs. Les résultats ont une importance économique essentielle. Il m'est arrivé de passer des soirées horribles après un but rat锦 C'est usant. Voire dangereux à vivre au quotidien. C'est la seule chose que je laisse avec plaisir”.
R.N.