En opérant son troisième changement avant-màªme la fin du premier acte, Marcelo Bielsa a joué avec le feu. Et c’est tout le LOSC qui s’est brûlé en se retrouvant à dix, sans gardien, après l’expulsion de Mike Maignan à l’heure de jeu. Le consultant Pierre Ménès estime dans sa dernière chronique que le technicien argentin a pris un trop grand risque, màªme si la responsabilité de cette défaite incombe d’abord à son portier.
‘On se demande quelle mouche a piqué Bielsa de sortir un troisième joueur dès la 30e minute, ce qui représentait un risque énorme de se retrouver en infériorité numérique en cas de nouvelle blessure. Evidemment, El Loco n’avait pas prévu que son gardien se ferait expulser pour un geste d’humeur aussi stupide qu’inutile. Le LOSC s’est donc retrouvé à dix et avec De Préville dans les cages. Evidemment, Strasbourg en a profité.’
Ménès et le ‘fort mauvais Monsieur Hamel’…
Maignan n’est cependant pas le seul à essuyer les foudres de Ménès, qui s’en prend également à l’arbitre de la partie, coupable selon lui d’avoir accordé un penalty inexistant aux RCSA sur une faute supposée d’Edgar Ié.
‘Les Alsaciens ont ouvert le score par Martin sur un corner de Liénard, avant de doubler la mise sur un penalty inexistant accordé par le fort mauvais monsieur Hamel, qui avait auparavant refusé un péno – évident celui-là – pour une faute sur Da Costa, puis de clore la marque grâce à une jolie frappe plein axe de Grimm.’
Un match pas comme les autres, donc, pour un LOSC dont le large succès face au FC Nantes (3-0) lors de la journée inaugurale a hélas été effacé.
Sylvain Opair