LOSC : Seydoux, supporters, son départ… Girard déballe tout

René Girard, qui a quitté le LOSC cet été après une fin de parcours en queue de poisson, a mis les choses au clair sur plusieurs sujets qui en valaient le coup sur RMC. Extraits.

Que fait Girard aujourd'hui ?

« Mon départ de Lille n'a pas de rapport avec une moindre lassitude, on n'était plus sur la màªme longueur d'ondes. C'est tout. Je crois que j'ai pris la bonne décision. Je me retrouve dans mon village, à prendre du bon temps. Je savais que ce ne serait pas simple de pouvoir rebondir. En France, tout est bien bouclé. A l'étranger, ce n'est simple pour personne. Une année sabbatique, je la prendrai si elle m'est imposée mais j'ai encore envie de faire quelque chose qui me booste ».

Quelle est la raison qui l'a poussé au départ ?

« Il faut que les deux parties soient pràªtes à avancer dans le bon sens mais ce n'était pas le cas. Avec le président Seydoux, que je respecte beaucoup, on n'était plus en phase. Avec Jean-Michel Van Damme, bof… Il a les pleins pouvoirs sportifs, à lui de bien les utiliser. Cela fait partie du métier. C'est toujours délicat quand il y a des tampons entre la commandature sportive et le président. Tout doit àªtre retracé parfaitement, mais ce n'est pas simple ».

A-t-il été énervé par les rumeurs ?

« On a dit que je n'aimais plus les jeunes et que je ne voulais plus travailler avec eux. C'est faux. Je suis par exemple fier du petit Traoré, mais les choses ont été déformées. Mon remplaà§ant ? Oui, j'ai su qu'ils avaient contacté des gens… On se sent un petit peu seul, un peu abandonné dans ces cas-là . Ce n'est jamais plaisant quand tu entends que quelqu'un arrive et que tu ne prendras personne pour te renforcer. Les sifflets ? Cela se résume à un petit noyau, qui était situé derrière les barres. Il m'en voulait car on leur avait fait des misères avec Montpellier ! Beaucoup de gens m'ont avoué leur sympathie aussi, mais à§a, on n'en a pas parlé ».