Contacté en fin de matinée, le président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot a accepté de faire le point sur le dossier Nicolas De Préville (25 ans), cible prioritaire du LOSC. Un dossier actuellement dans l'attente qui ne stresse pas plus que à§a le dirigeant champenois.
Président, où en est-on sur le dossier Nicolas De Préville ?
Jean-Pierre Caillot : Nous avons des offres qui nous conviennent de clubs qui ne sont pas des priorités pour Nicolas. Je pense notamment au Toulouse FC. Par contre, le LOSC ne nous a pas fait de propositions susceptibles de nous convenir. Nous sommes en attente sur le dossier.
Le joueur s'est, semble-t-il, prononcé en faveur des Dogues ”¦
Le fond du problème, c'est qu'il faut àªtre trois pour un transfert ! C'est bien beau de faire son choix. Si c'était à moi de décider, j'aurais choisi Toulouse (rires) Oui, Nicolas a une préférence pour rejoindre le LOSC et il n'y a pas de raisons qu'on se montre désagréable. Encore faut-il que Lille soit en mesure de payer un transfert ce qui, aujourd'hui, n'est pas tout à fait le cas”¦
On peut résumer la situation en expliquant que son départ au LOSC est conditionné par la vente de Sofiane Boufal ?
A priori, c'est ce que disent les gens de Lille. Moi, je ne m'occupe pas de leur gestion. Ils ont besoin de vendre pour acheter et cela peut àªtre l'explication. Maintenant je ne sais pas si c'est spécifiquement lié à Boufal. Ce que je sais, c'est qu'à l'heure actuelle, ils ne sont pas en capacité de payer le transfert. Dans ces conditions, il ne partira pas.
Avez-vous fixé une deadline pour la finalisation ou non de ce transfert ?
Humainement, plus vite les choses se font, mieux ce sera. Après, s'il faut attendre le 31 août, on attendra le 31 août. De toute faà§on, on est clair avec tout le monde. Les joueurs autorisés à partir le savent. S'ils doivent quand màªme intégrer l'aventure parce qu'on n'a pas réussi à les transférer, ils le feront. Mais à§a se mettra tout doucement en place. De la màªme faà§on, les joueurs qui souhaitent partir mais dont on a décidé qui ne partiraient pas, ne partiront jamais.
Propos recueillis par Alexandre CORBOZ