LOSC : trois cadres secouent le groupe après la défaite à Bordeaux (0-1)

Après ce revers en Gironde, l’heure était à la remise en cause générale. Sébastien Corchia, Renato Civelli et Eric Bauthéac ont tour à tour affiché un discours offensif vis-à -vis des prestations décevantes des dernières rencontre.

Corchia veut plus de risque

Le latéral droit a commencé par appeler ses troupes à une plus grande prise de risque sur un plan offensif. « Prenons un peu de marge et lâchons-nous sur le terrain. Ne nous endormons pas et basons-nous sur les bonnes choses entrevues récemment. On n'arrive pas à faire la différence et il faudrait qu'on joue mieux les coups offensivement. À force de défendre, on est toujours à la limite et jamais à l'abri de prendre un but. On aimerait avoir plus d'occasions. En foot, il n'y a pas de secret, il faut marquer des buts. »

Civelli a peur d’un retour en arrière

Pour Renato Civelli, le constat est encore plus alarmant. A en croire le défenseur argentin, c’est un gros retour en arrière que le groupe est en train de connaà®tre, et l’excuse de la fatigue n’est pas valable. « Cela fait plusieurs matchs que nous ne sommes pas à la hauteur hors de nos bases. On redevient un peu l'équipe que nous étions avant. Sans réaliser de très mauvais matchs, on ne fait pas tout ce qu'il faudrait et on repart avec la défaite. On n'encaisse pas énormément de but, mais celui qu'on prend ce soir est évitable. Derrière, on a énormément de mal à se procurer de franches occasions. Nous étions dans une série positive, mais à§a ne suffit pas, il y a la réalité du classement. Ne nous cachons pas derrière de fausses excuses comme l'accumulation des matchs. »

Bauthéac n’a pas vu une grande solidarité

Enfin, Eric Bauthéac a estimé de son côté que l’équipe devait faire preuve d’une plus grande solidarité. Avec une petite pique au sujet de l’indigence offensive du LOSC. « Pour se sortir de cette zone de relégation, pour essayer de basculer dans la première partie de tableau, il va falloir qu'on soit tous concernés et qu'on tire tous dans le màªme sens. Offensivement, on se crée des situations mais pas d'occasions franches. Ce soir, Carrasso n'est màªme pas obligé de mettre son maillot au lavage”¦ Améliorons-nous dans le dernier geste, la dernière passe, faisons les efforts ensemble. On est costaud défensivement, c'est un fait. Mais soyons-le aussi sur le plan offensif. » A voir si ce discours collectif portera ses fruits…