Dans son interview accordée au quotidien L’Equipe, Mamadou Sakho n’y est pas allé par quatre chemins pour faire le point sur sa situation. L’ancien capitaine a, semble-t-il, mal vécu les transactions autour de Thiago Silva. Un nouvel aveu de son statut d’homme d’appoint dans l’esprit de Carlo Ancelotti. À l’image de son coéquipier Clément Chantome, ‘Mam’ pourrait rester en France pour se relancer. ‘Il y a quelques années, j’aurais dit l’étranger (à propos de sa destination), mais aujourd’hui, je pense pouvoir porter un autre maillot en Ligue 1, pour démontrer à Paris qu’ils ont eu tort de ne pas me faire confiance.’ Un jeune joueur talentueux et revanchard : le bon plan par excellence. Seulement, au niveau des points de chutes possibles, seuls Montpellier et Lille semblent avoir les reins assez solides pour conclure la transaction. Marseille et Lyon qui auraient pu àªtre des challenges intéressants n’offrent pas assez de garanties pour se montrer convaincant.
Un salaire trop élevé pour la L1 ?
Selon nos informations, les dirigeants héraultais se seraient màªme déjà renseignés sur ce dossier. Les discussions autour de l’avenir de Mapou Yanga-Mbiwa n’ayant pour le moment pas trouvé d’issue favorable, Sakho serait la solution de repli N°1 du côté de la Paillade. D’autant que la possibilité de jouer la Ligue des Champions reste un argument de choix pour espérer retrouver un statut d’international (5 sélections) perdu l’an dernier. Dans le Nord, la donne est sensiblement la màªme. Courtisé par des clubs anglais et italiens, Aurélien Chedjou pourrait libérer une place dans l'axe. Seul souci et non des moindres : les émoluments de Sakho à Paris (environs 300 000€ brut par mois) qui n'entrent ni dans la politique salariale du MHSC ni dans celle du LOSC. Du coté de l’étranger, Arsenal, Barcelone ou le Milan AC – conquis il y a deux saisons – n’ont peut-àªtre pas fermé définitivement la porte.
Julien REMY
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