En s'inclinant en Azerbaà¯djan, le LOSC s'est déjà mis en difficulté pour la saison 2016-2017. Que ce soit économiquement ou sportivement, le coup est rude à encaisser pour les Dogues, dominateurs par instant mais pas réaliste face à Qabala.
Un manque à gagner de 5 M€
Le LOSC avait budgétisé dans ses comptes une rentrée d'argent de 5 M€ correspondant à la présence du club en phase de poule de la Ligue Europa. Cette élimination précoce fait donc mauvais genre quand on sait que le club a déjà pas mal investi sur ce Mercato avec la signature d'Eder ou encore de Sankharé en plus de celle annoncée proche de De Préville. Il va falloir vendre d'ici à la fin de l'été. Si Sofiane Boufal ne part pas, il faudra envisager d'autres départs (Amadou, Eder).
Désastreux pour l'image du club
Bien sûr, ce n'est pas la première fois qu'un club franà§ais se fait sortir par un représentant d'un « petit pays ». Il y a deux ans, on avait d'ailleurs tancé l'ASSE pour n'avoir pas su battre le Qarabag Agdam, champion d'Azerbaà¯djan. Il n'empàªche que cette défaite à Qabala nuit grandement à l'image internationale du LOSC. Qu'il est loin le temps où les Dogues faisaient jeu égal avec Manchester United en Ligue des Champions. Quant à l'indice UEFA, il pâtira forcément de deux saisons consécutives sans rentrées d'argent européennes.
Trop de joueurs, pas assez de compétition
Pour jouer l'Europe, le LOSC a doublé beaucoup de ses postes. Certes, le chantier n'était pas encore complètement fini mais les Dogues ont énormément de monde au milieu et devant et Frédéric Antonetti va sans doute s'arracher les cheveux au moment de gérer son effectif au début de l'automne, quand, avec un match par semaine, il faudra ménager les susceptibilités de remplaà§ants comme Rio Mavuba ou Yassine Benzia. Pas simple. A moins d'envisager des départs.
Arnaud Carond