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LOSC, PSG, OL, OM, Girondins : Jean-Pierre Bernès dénonce un mal français

S’il ne veut pas commenter les rumeurs de départ d’Andoni Zubizarreta à l’OM, Jean-Pierre Bernès s’étonne du peu de bons directeurs sportifs français sur le marché.

Andoni Zubizarreta menacé à l’Olympique de Marseille, ‘Le Phocéen’ a contacté l’agent Jean-Pierre Bernès, ex-directeur sportif olympien des années Tapie, pour avoir son avis sur la situation du Basque. S’il s’est refusé à « commenter la rumeur » et a défendu le bon recrutement de l’OM compte-tenu des moyens limités, Bernès a mis les pieds dans le plat sur un autre débat : l’absence de bons directeurs sportifs franà§ais.

Une pénurie de bons directeurs sportifs franà§ais

« Le problème, en France, c’est que lorsque vous recherchez un directeur sportif, il n’y en a pas. On est champion du monde, on a la meilleure formation, les gros clubs viennent chercher nos joueurs de plus en plus jeunes, et les entraà®neurs franà§ais sont complètement déconsidérés. Pour ce qui est des directeurs sportifs, si vous prenez les cinq plus grands clubs franà§ais, ce sont des étrangers, avec Zubizarreta à l’OM, Leonardo à Paris, Juninho à Lyon, Campos à Lille, ou encore Macia à Bordeaux. Il n’y a pas un dirigeant franà§ais qui peut occuper ce poste, à§a veut dire quoi ? », s’est interrogé l’intéressé, qui rappelle qu’une formation existe à Limoges pour le poste.

« Ce poste est déconsidéré »

« Vous allez en Italie, ils sont italiens, màªme chose en Espagne ou en Allemagne. Il y a màªme un mercato des directeurs sportifs depuis plusieurs années, avec des transferts, comme pour les joueurs. En France, non seulement à§a n’existe pas, mais si vous en cherchez un, vous n’en trouverez pas. Encore une fois, ce poste est déconsidéré », a pesté l’agent FIFA, qui ne reviendrait pas à ses premiers amours màªme s’il juge ce poste comme « le plus important » dans un club :« Je l’ai exercé durant les plus belles années de l’OM et à§a ne s’improvise pas. Regardez Juninho à Lyon qui arrive et qui n’a jamais exercé avant, c’est difficile. C’est un métier qui s’apprend et qui demande de vraies compétences, surtout dans un club à pression comme Marseille ».

Arnaud Carond

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