Il faudra réaliser un exploit retentissant dans huit jours au Parc OL pour éviter la porte.
Diakhaby – Gonalons, des erreurs lourdes de conséquences
A ce niveau, les erreurs sont trop grossières pour espérer mieux. On passe sur les premier et quatrième buts amstellodamois où toute la défense rhodanienne est lourdée, dépassée par la vitesse et la technique des Néerlandais. En revanche, il est anormal, en demi-finale européenne de balbutier autant ses relances que Diakhaby et Lopes puis de se replacer de cette faà§on sur le but de Dolberg. Sur le troisième signé Younes, il y a aussi une perte de balle inadmissible de Gonalons. Avec un gruyère comme à§a, c'est difficile de ràªver de Stockholm.
Un bloc équipe explosé, Anthony Lopes livré à lui-màªme
Outre les trois buts à remonter la semaine prochaine au Parc OL, ce qui est le plus inquiétant est le nombre de situations sur lesquelles Anthony Lopes a dû s'employer. On ose à peine imaginer la “douloureuse” si l'international portugais n'était pas là . On peut pointer du doigt une défense à la rue mais elle ne se limite malheureusement pas au quatuor de derrière. Le replacement des Lyonnais était juste une vaste blague ”¦ On aurait dit l'AZ Alkmaar face à Lyon.
Onana leur a fait mal
Là où l'Ajax a su àªtre réaliste en marquant sur trois de ses quatre premières occasions, l'OL a pàªché à la finition à l'image de Nabil Fekir, butant deux fois sur André Onana en situation idéale (52e et 68e). Notamment sur une balle de 3-2 qui aurait changé la physionomie du match. Le portier camerounais a également brillé devant Rachid Ghezzal et Rafael, ne s'inclinant que sur une frappe enroulée de Mathieu Valbuena.
Dans l'émotion, les Gones ont craqué
Màªme si on ne peut pas comparer le poids des deux institutions, difficile de dire que l'Ajax était favori de par son vécu européen. Dans son effectif actuel, le club batave ne disposait que d'une équipe de gamins, dont certains n'étaient màªme pas encore majeurs. Malgré son expérience plus importante, l'OL a été submergé émotionnellement par l'évènement. On a aussi eu le sentiment que l'Ajax avait mieux étudié les forces et faiblesses de Lyon que l'inverse.
Alexandre CORBOZ