ASSE : Derby, Aulas, avenir… Galtier ne manie pas la langue de bois

L’occasion d’évoquer ce rendez-vous capital, bien entendu. Christophe Galtier, ravi de constater que l’ASSE a désormais pris conscience de l’importance de ce rendez-vous, garde deux matchs clés en tàªte. « Le 100e derby a été important, comme celui perdu il y a deux ans dans le temps additionnel alors qu’on le méritait pas. J’ai gardé la photo montrant Rémi Garde aux anges et moi, comme si une dalle de béton venait de me tomber sur la tàªte. Ce derby a fait mal sur l’instant. mais il m’a donné beaucoup d’espoir. J’ai senti que l’on commenà§ait à se décomplexer. C’est le premier qu’on a joué comme un vrai derby. »

Aulas sait comment il travaille

Affronter l’OL, c’est également affronter Jean-Michel Aulas. Un président qu’il connaà®t pour avoir travaillé à Lyon. Selon Galtier, le président lyonnais sait de quelle manière il va galvaniser ses troupes. « J’ai préparé deux derbys avec Lyon en tant qu’adjoint d’Alain Perrin. Le président Aulas sait donc comment je les prépare. Jamais avec haine et rancoeur mais toujours avec l’idée d’arràªter une série et d’en commencer une autre. Il y a une phrase qu’on m’a dite à mon arrivée à Lyon : ‘Faire en sorte de faire mieux que les prédécesseurs.’ C’était une phrase présidentielle. »

Un ràªve nommé Liverpool

Christophe Galtier, enfin, a évoqué son avenir, il confirme avoir eu des contacts avec Newcastle et Aston Villa par le passé, mais jamais avec l’OM, avant d’expliquer pourquoi il n’est pas parti. « C’était une question de timing et de respect pour Saint-Etienne. » Enfin, Galtier ne cache pas son ràªve d’avenir, un ràªve appelé Liverpool. « Quand je dors, mon ràªve est tout rouge. (”¦) J’ai été marqué par la génération des Verts de 1976. C’est donc rouge Liverpool. J’y ai passé une semaine dans le cadre de mon diplôme d’entraà®neur. Quand tu arrives, tu es l’entraà®neur des Verts. D’autant plus que l’entraà®neur était Kenny Dalglish. Liverpool a beaucoup de similitudes avec Saint-Etienne. »