par La rédaction

CdF : ce Lyonnais qui a brillé en Coupe

Prêté à Rouen (9e de National) par l’Olympique Lyonnais, Théo Defourny (20 ans) a été le héros du 32e de finale entre le club haut-normand et l’AC Ajaccio (L1).

Prêté à Rouen (9e de National) par l’Olympique Lyonnais, Théo Defourny (20 ans) a été le héros du 32e de finale entre le club haut-normand et l’AC Ajaccio (L1).

Oui, l’OL a été humilié à Epinal dimanche (3-3, 4-2 aux tab) mais tous les Gones n’ont pas été ridicules ce week-end. En détournant trois penaltys dont deux lors de la séance de tirs au but, Théo Defourny a contribué à la qualification de Rouen pour les 16e de finale de la Coupe de France (face à Marseille). Une jolie consécration pour le Belge de 20 ans, né à Bourg-Saint-Maurice (Savoie), et qui a fait toutes ses gammes au centre de formation de Tola Vologe.

D’Anvers à Diochon

Gêné par l’embouteillage chez les jeunes gardiens (Lopes, Gorgelin, Frick) dans l’effectif lyonnais, « Def’ » a choisi de poursuivre sa progression par les chemins de traverse. L’an dernier, il est rentré au pays, à Anvers (D2 belge), avec pour objectif de faire remonter le club. Au Royal Antwerp, le protégé de Gilles Rousset (ex-gardien de l’OL aujourd’hui en adjoint de la réserve) n’a pas réussi son pari. Mais il s’est fait un nom et a gagné le respect des supporters. De retour dans la Capitale des Gaules l’été dernier, Defourny a été de nouveau prêté. En National à Rouen cette fois-ci pour y découvrir le Stade Diochon, une antre mythique où fut tourné le film « A mort l’arbitre » de Jean-Pierre Mocky.

Un deuxième prêt compliqué

Joint par téléphone, le portier franco-belge nous raconte son début de saison qui n’a pas ressemblé à un long fleuve tranquille : « Cette deuxième année en prêt est un peu différente. J’ai commencé la saison titulaire mais on a connu une période un peu difficile collectivement. En fin d’année, le coach a fait des choix. Il m’a dit qu’il allait tenter un coup en me laissant au repos un week-end afin que je m’aère la tête. Il se trouve qu’on a gagné le match et forcément, l’entraîneur n’a pas changé une équipe qui gagne. » Le match d’Ajaccio était donc son grand retour … Et quel retour !

En fin de contrat en juin

Loin de Lyon, Théo n’est cependant pas oublié par ses éducateurs. « L’OL continue de me suivre. Ils sont en relation avec le coach et le club. Ils savent tout ce qui se passe. Après la qualification face à Ajaccio, j’ai eu quelques messages de félicitations. Ça me fait plaisir » , commente-t-il. L’avenir ? Le gardien de 20 ans évite d’y penser pour l’instant : « Je suis dans ma dernière année de contrat avec l’OL et j’ai encore deux années en option. Nous prendrons une décision en temps voulu. » C’est vrai qu’une épopée en Coupe à la Quevilly pourrait changer le regard des gens à son sujet.

Alexandre CORBOZ

Pour résumer

Prêté à Rouen (National) par l’Olympique Lyonnais, Théo Defourny (20 ans) a été le héros du 32e de finale entre le club haut-normand et l’AC Ajaccio (L1).

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