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Equipe de France

à‰quipe de France : faut-il sélectionner les remplaçants du PSG ?

Didier Deschamps l’avait annoncé dès sa prise de pouvoir en juillet 2012 : ne seront sélectionnés en équipe de France que des joueurs titulaires au sein de leur club.

Un principe appliqué à la lettre concernant par exemple Jérémy Ménez, aux apparitions espacées cette saison sous le maillot du PSG et dont la dernière convocation en Bleu remonte au mois de mars dernier. Deux des coéquipiers de l’ailier parisien pourraient toutefois contraindre Deschamps à faire une petite entorse cette règle d’or : Adrien Rabiot et Lucas Digne.

Vaut-il mieux àªtre remplaà§ant au PSG ou titulaire à Newcastle ?

Le premier n’a été titulaire que six fois en championnat, chaque fois qu’un membre du trio Matuidi-Motta-Verratti manquait à l’appel. Le second évolue dans l’ombre du Brésilien Maxwell, qui ne lui a laissé que 705 minutes de jeu. Doublures de luxe, les deux hommes se montrent néanmoins performants chaque fois que leur entraà®neur Laurent Blanc fait appel à eux. Rabiot rassure par son calme balle au pied et la justesse de ses passes vers l’avant. Digne, lui, combine la vitesse et la précision de centre que requiert son poste, sans pour autant sacrifier le travail défensif, chose assez rare chez les jeunes latéraux (l’ancien Lillois a fàªté ses 20 ans en juillet). Et il est fort probable que les deux hommes occuperaient une place de titulaire dans beaucoup de clubs européens.

La question est donc la suivante : vaut-il mieux àªtre remplaà§ant au PSG ou premier choix à Newcastle, club de milieu de tableau anglais dont sont issus plusieurs membres réguliers de la sélection (Cabaye, Rémy, Sissoko) ? Difficile de répondre. D’un côté, la présence de remplaà§ants au sein de l’équipe de France semble concourir à son affaiblissement. Et les deux joueurs manquent de référence pour qu’on puisse les juger sur la durée. Cependant, leur valeur intrinsèque les place au-dessus de nombreux concurrents. Digne, surtout. Aucun latéral gauche ne s’est imposé en Bleu ces dernières saisons. Ni Evra, ni Clichy, ni Trémoulinas, ni Cissokho. Peut-on dès lors ignorer l’ancien Lillois, dont le seul tort est d’évoluer, en club, au sein d’un effectif ultra-compétitif ?

Une mauvaise nouvelle pour le vivier tricolore

La multiplication des compétitions hexagonales (Coupe de France et de la Ligue) pourrait permettre à Digne et Rabiot de gagner encore un peu de temps de jeu d’ici le mois de mai. Cela faciliterait la tâche de Deschamps avant l’annonce, au mois de mai, de la liste des 23 pour la Coupe du monde. Reste que la simple question de savoir s’il faut sélectionner des remplaà§ants au sein de leur club atteste, en filigrane, d’un épuisement du vivier tricolore.

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