Ce vendredi soir, l’OL a concédé une nouvelle défaite en Ligue 1 sur la pelouse du FC Nantes (1-2). Autopsie d’une nouvelle contre-performance.
Un ressort cassé depuis Barcelone ?
Trois défaites sur les trois derniers matchs, sur des rencontres paraissants largement à la portée des Gones… On en viendrait presque à se demander si l’humiliation infligée par le FC Barcelone au Camp Nou (1-5) a bien été évacuée ? Après tout, depuis cette rencontre, l’OL n’a glané que deux succès étriqués sur Montpellier (3-2) et à Rennes (0-1). On est très loin du Lyon souverain et offensif qu’on a entre-aperà§u par instants cette saison… Arràªtons de regarder devant et surveillons plutôt le rétroviseur car l’ASSE et l’OM ne sont plus si loin !
Grosse tension et joueurs punis
En ce moment, l’ambiance est très tendue à l’OL. Si l’on en croit Canal+, les choix de Bruno Genesio sur ce match ont été dictés par plusieurs altercations à l’entrainement. En difficulté depuis plusieurs semaines, Nabil Fekir – impliqué dans cette rixe – n’a joué que quelques minutes. Memphis Depay, rentré plus tôt, a été une nouvelle fois décevant. Quant à Marcelo, l’autre « sanctionné » de ce match, il n’est màªme pas rentré en jeu. Dans l’axe, Kenny Tete n’a malheureusement pas été meilleur que lui …
Un sentiment de révolte quasiment inexistant
Buteur lors de chacun de ses 4 derniers matchs, Martin Terrier sauve les apparences d’une attaque lyonnaise en souffrance malgré un Moussa Dembélé, qui se démàªne tant bien que mal seul en pointe. Derrière, quand il n’est pas trompé par ses défenseurs, Anthony Lopes colmate tant qu’il le peut les brèches. Malheureusement, ces trois hommes sont trop isolés dans un collectif olympien qui n’a plus les ressources mentales pour réagir.
Physiquement, à§a grince de partout
Lucas Tousart touché à la cheville et obligé de laisser sa place prématurément… Tanguy Ndombélé, Martin Terrier, Jason Denayer tous contraints à se faire soigner lors du premier acte. En ce moment, le corps des Lyonnais paraà®t fragile, il résiste moins au duel. Signe d’une équipe émoussée physiquement et qui ne parvient plus à reprendre son souffle ?
Arnaud Carond