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Compétitions

OL – ASSE : qui remporte le derby des finances ?

Dimanche soir, l’A.

S.Saint-Etienne défie l'Olympique Lyonnais à Gerland pour l'un des chocs du haut de tableau de Ligue 1. L'occasion pour “But! Saint-Etienne” de présenter le derby des projets des deux clubs.

L'OL et l'ASSE ne sont pas seulement opposés en terme de rivalité mais aussi de fonctionnement interne, en particulier au niveau de leurs finances. But! Saint-à‰tienne s'est ainsi intéressé à délier le vrai du faux après une analyse poussée.

D'une manière générale, et màªme si l'écart s'est sérieusement resserré ces dernières années, l'OL domine ainsi le match économique (infographie 2). Avec 113 M€ de budget, Jean-Michel Aulas monte sur le podium des clubs les plus fortunés de Ligue 1. Malgré ses progrès et les 70 M€ affichés, l'A.S.S.E. se maintient à peine dans le Top 8. Mais depuis que Roland Romeyer a repris la main en 2010 et lancé sa gestion “en bon père de famille”, Saint-Etienne a bien redressé la barre. Si, cette année, il y aura un peu de pertes, les Verts peuvent se targuer d'avoir fini avec un bénéfice d'exploitation de 1,43 M€ en 2013-14. De son côté, l'OL est obligé de continuer sa cure d'austérité jusqu'à la sortie de terre de son nouveau stade en janvier 2016. Si, dans ses années fastes, “JMA” avait mis beaucoup d'argent de côté, son trésor de guerre a été largement entamé par cinq années consécutives en déficit d'exploitation. Le dernier en date affichant quand màªme des pertes de 26,4 M€”¦ C'est d'ailleurs la principale explication au fait que Lyon n'investisse plus sur le marché des transferts, màªme des sommes modestes, quand l'A.S.S.E. a été capable ces dernières saisons de faire signer des Franck Tabanou à 5 M€”¦

Au niveau des salaires, l’OL reste devant l’ASSE

Au niveau des salaires, l'OL reste cependant devant. Déjà parce que tous les contrats signés avant la cure d'austérité ne sont pas encore soldés (Gourcuff). Ensuite, màªme s'il s'est fixé des limites, le club veut rester attractif et conserver ses meilleurs jeunes. En conséquence, Clément Grenier et Maxime Gonalons ont été revalorisés à hauteur de leur importance dans le groupe à plus de 200.000€ brut par mois. De l'argent gagné lors de gros transferts et qui a été réinjecté dans les salaires. Alexandre Lacazette a également eu droit à un bail de ce type. Et Nabil Fékir sera sans doute le suivant en fin de saison. A Saint-Etienne, le système fonctionne au “salary cap” avec des primes de résultats. Pràªté par Norwich, Ricky Van Wolfswinkel est rétribué au maximum de celui-ci (90.000€ brut par mois) et le club britannique paie la différence. Stéphane Ruffier et Loà¯c Perrin touchent le maximum prôné par le club mais disposent tous deux de primes régulières qui gonflent leurs émoluments. Mevlüt Erding s'inscrit également dans cette économie. A l'A.S.S.E., sous réserve que les résultats suivent, jusqu'à un tiers du salaire peut partir en primes.

Alexandre CORBOZ

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Infographie réalisée grâce à easel.ly.

Retrouvez ce dossier Spécial Derby dans le dernier numéro de But! Saint-à‰tienne

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