Alors que le torchon brûle entre Gérard Houllier et Bernard Lacombe à l’OL, Jean-Michel Aulas s’est prononcé de manière très claire.
« Je n’ai pas lu d’abus. Mais le fait que vous en parliez beaucoup crée une zone de flou qui est insupportable. J’ai donc sifflé la fin de la récréation ». Dans les colonnes de l’Equipe, Jean-Michel Aulas a voulu mettre fin à la bisbille interne entre Gérard Houllier et Bernard Lacombe, qui a démarré par l’intervention du premier sur RMC. Dans l’analyse de ces épisodes, se dessine néanmoins la préférence du président lyonnais. « Je suis scotché. J’ai écouté ce qu’a dit Gérard, il n’y a rien. Après, il y a la réponse de Bernard… Mais ce qui compte, c’est que Bruno Genesio dit qu’il retire du positif de ces deux intervenants ».
En résumé, Jean-Michel Aulas semble donc reprocher à Bernard Lacombe d’avoir envenimé une situation qui n’existait pas. Et si le soutien du président lyonnais à Gérard Houllier n’était pas clair, Aulas le formule de manière plus claire ensuite. « C’est déjà choisi. Le fait que Gérard soit revenu montre le sens de l’histoire. Et on n’a pas demandé à Bernard de partir. Il participe, il vit sa vie avec tous ses amis qui sont présents tout le temps, màªme quand il ne faudrait pas. Gérard Houllier est le patron technique. On l’a fait venir pour à§a ». Désormais, le président de l’OL espère donc voir cette histoire se refermer. D’autant qu’il semble pràªt à taper du poing sur la table. « Il n’y a pas de tensions. Il y a des gestes d’énervement ou des manières de vouloir exister. Mais il faut que tout le monde comprenne qu’il y a une direction, un patron. Ou alors, cela veut dire qu’on ne joue pas le jeu de l’institution, que l’ego passe au-dessus. Et à§a, ce n’est pas l’OL », conclut Aulas.
Julien Pédebos