Jean-Michel Aulas l'a déjà fait savoir il y a quelque temps : il a programmé son départ de la présidence de l'OL en 2023. Il en explique aujourd'hui les raisons.
Si l'OL a l'occasion d'écrire une nouvelle page de son histoire mercredi face au FC Barcelone en 8e de finale retour de la Ligue des champions au Camp Nou (21h), une autre se tournera à l'horizon 2023. Jean-Michel Aulas, président depuis 1987, confirme en effet qu'il prendra sa retraite, au màªme titre que son fidèle Jérôme Seydoux. Peut-àªtre màªme avant.
Mais peut-on vraiment préparer une succession dans un club comme l'OL ? « Elle se prépare, mais pas obligatoirement en public, précise Aulas dans L'à‰quipe. Jérôme Seydoux et deux ou trois autres dirigeants savent précisément ce qu'on a l'intention de faire, quand et comment. à‰videmment que nous parlons de à§a entre nous. La date de 2023 n'est pas une date en l'air, elle correspond à l'échéance des Osrane (pour financer le Groupama Stadium, l’OL a levé 80 250 200 € sous forme d’obligations qui seront transformées en actions en 2023), et à la conversion d'obligations en capital. Pour une succession capitalistique, cela peut àªtre un moment opportun. Mais on peut aussi imaginer une succession exécutive avant cette date. »
Cette réflexion sur un départ anticipé d'Aulas n'est pas anodine tant le président de l'OL semble usé à la tàªte d’un club aussi prestigieux et dynamique. « Quand on a soixante-dix ans, et qu'on est à la tàªte d'un groupe avec 300 M€ de chiffre d'affaires, on ne peut pas se permettre de ne pas envisager l'avenir, poursuit-il dans le quotidien sportif avant d'évoquer une candidature potentielle à la présidence de la FFF. La question ne s'est pas posée. Lâcher l'OL, il le faudra bien, un jour ou l'autre, et il faudra bien préparer cette opportunité. Pour le reste, les élections à la FFF sont dans un an et demi, on a le temps”¦ »
JP