L’attaquant de l’OL se sent en tout cas de plus en plus proche de son meilleur niveau.
Il y a un an presque jour pour jour, Nabil Fekir était victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit. Une blessure dont l’attaquant de l’OL n’a pu se remettre à temps pour disputer l’Euro 2016. Au cours d’un long entretien accordé à L’à‰quipe ce vendredi, l’international tricolore répond aux rumeurs sur son hygiène de vie durant sa convalescence, avant d’envoyer un petit message à son entraà®neur Bruno Genesio sur ses préférences en attaque.
Sa santé
‘Tout va bien. Mieux qu’en fin de saison dernière. Je ressens des petites gàªnes de temps en temps. Mais j’en ai parlé avec le chirurgien et il m’a dit que c’était normal. J’espère que cela va se dissiper avec le temps. Plus le temps passe et plus je sens que le genou va de mieux en mieux. (…) Je pense que je suis à 70-80 %. Le mois d’août va me permettre de bien travailler avec les premiers matches de L 1 et le Trophée des champions. Je pense que fin août-début septembre, je serai bien.’
Son retour la saison passée
‘Parfois, je venais à l’entraà®nement et je n’étais pas content car je ne jouais pas. Le coach me parlait, tout comme son adjoint Gérald (Baticle). Et quand je prenais du recul, la situation me paraissait évidente. Je pensais revenir, jouer tout de suite. Je pensais àªtre à 100 % mais ce n’était pas du tout le cas. Je me voilais la face. Le coach me rappelait que je n’avais pas retrouvé toutes mes capacités et qu’il fallait que j’en donne un peu plus à l’entraà®nement. Sur le coup, je n’étais pas d’accord avec lui. Mais quand je suis parvenu à prendre du recul, je me suis aperà§u qu’il avait raison.’
Les rumeurs sur sa prise de poids
‘Il a été dit un peu n’importe quoi à ce sujet. J’avais pris un peu de poids et à§a me semble normal lorsque tu ne joues pas pendant sept mois… Certaines choses me sont revenues aux oreilles, mais il n’y avait rien de sérieux dans tout cela… Je savais que je n’étais pas au top de mon poids de forme. Mais derrière, que je puisse entendre que à§a n’allait plus, qu’il y avait de l’eau dans le gaz… On en a rajouté un peu. Ce sont les journalistes (sourire). (…) à‡a m’énerve et à§a me fait rire à la fois. Quand on parle de mon sérieux, je pense qu’il n’y a pas grand-chose à me reprocher à ce niveau-là . Je me suis toujours donné à 100 %. (…) J’ai pu entendre parler de mes prétendues mauvaises fréquentations. Mais il me semble ne jamais avoir été dans une quelconque histoire…’
Son positionnement en 4-3-3
‘J'évolue sur le côté. Cela ne me dérange pas trop. Mais, comme vous le savez, mon poste se situe plus dans l'axe, en soutien de l'attaquant ou devant. Maintenant, on verra, c'est le coach qui décide et on va discuter avec lui. Màªme si à§a ne me pose pas de souci de jouer sur le côté. (…) Honnàªtement, je préfère àªtre libre. Aller un peu partout. àŠtre sur le côté, y faire des allers-retours, ce n'est pas moi. Mais quand il faut le faire pour le bien de l'équipe, je le fais. Je sais qu'évoluer dans ce système peut me permettre d'élargir ma palette. Mais sur le long terme, je ne pense pas pouvoir totalement m'y épanouir car j'aime la liberté. Mais on verra bien…’
Un avenir au PSG ?
‘Je n'ai jamais dit que je voulais aller au PSG. J'ai parlé du PSG comme d'autres grands clubs. Aujourd'hui, je suis à Lyon, un autre grand club, où je suis bien et je ne manque de rien. Mon contrat va jusqu'en 2020 et, s'il faut rester à Lyon jusqu'en 2020, je le ferai. Je ne suis pas forcément dans un plan de carrière. Il faut laisser le destin faire les choses.’
Sylvain Opair
