Ligue 1
OL : critiques, individualisme, Genesio… Les punchlines de Memphis Depay
Parfois critiqué pour son individualisme, l’ailier de l’OL Memphis Depay assume totalement son style de jeu ce matin dans les colonnes de L’à‰quipe.
Parfois critiqué pour son individualisme, l’ailier de l’OL Memphis Depay assume totalement son style de jeu ce matin dans les colonnes de L’à‰quipe.
Sur son jeu un peu trop perso
‘Si vous voulez un ailier gauche qui joue simple, ce n’est pas moi qu’il faut prendre. Bien sûr, je suis capable de jouer simple, mais je suis aussi un joueur qui peut dribbler, créer. Si je me regarde dans le miroir, je vois un joueur créatif. Alors, encore une fois, si vous voulez quelque chose de simple, il ne faut pas me mettre sur le terrain.’
Sur le travail défensif
‘Le coach me demande de faire beaucoup d’efforts et j’essaie de faire ce qu’il me demande. La vérité est que je ne suis pas capable de le faire de la màªme manière à chaque match. Je ne suis pas un arrière gauche. Le plus important pour moi, ce qu’on attend de moi, ce sont les buts et les passes décisives. Pour le reste, je fais de mon mieux, mais quand on me demande de me concentrer sur la défense, j’ai envie de dire : ‘Vous ne vous souvenez pas pourquoi vous m’avez recruté ?‘ Ce n’était pas pour défendre tout le temps.’
Sur les critiques
‘Les gens vont toujours parler. Et moi, je m’en fiche. Je sais ce que je peux faire. Ceux qui parlent ne se sont jamais retrouvés sur un terrain. Et s’ils ont joué, ils ne l’ont pas fait à ce niveau. Donc, à§a n’a aucun sens de les écouter. (…) J’ai toujours été critiqué, mais c’est ce que pense mon équipe qui compte. Les autres, je me fous de leur opinion, ils parlent dans le vide. Les réseaux sociaux leur donnent une voix, mais je ne l’écoute pas.’
Sur sa mise à l’écart par Genesio
‘C’était sa décision, je devais l’accepter et je l’ai fait. Le plus facile serait de dire que j’ai bien réagi. Pour moi, ma bonne période est une question de qualité, pas d’état d’esprit. Mais disons que le coach a obtenu la réaction qu’il désirait et ne regardons pas en arrière.’
Sylvain Opair