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OL : Et maintenant, Aulas s’en prend au gouvernement !
Le président de l’OL Jean-Michel Aulas aurait envoyé une lettre à des sénateurs et des députés dans laquelle il s’attaque au gouvernement et notamment à la ministre des Sports, Roxana Maracineanu.
Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, ne digère toujours les décisions de la LFP. Selon Le Parisien, il a écrit aux parlementaires pour obtenir du soutien dans son combat acharné pour remettre en cause la décision de la LFP d’arràªter définitivement la saison de Ligue 1.
Maracinea dans son viseur
Aulas s’en prend notamment au gouvernement, surtout à sa Ministre des sports, Roxana Maracineanu : « (Elle) a expliqué que sa prise de position était basée sur la proposition qui lui avait été transmise : une saison qui devait se finir au 3 août, à cause des dates imposées par l’UEFA. Or, je peux vous confirmer qu’il n’y a jamais eu de date du 3 août imposée par l’UEFA. L’UEFA a confirmé depuis qu’il était possible de finir le Championnat courant août ou début septembre et elle a donné un certain nombre de consignes : ne pas se précipiter pour décider et faire jouer le mérite sportif jusqu’au bout. Pour preuve, actuellement nous discutons sur le calendrier des finales de la Coupe de France et de la Coupe de La Ligue (finales pouvant donner lieu à des qualifications aux compétitions européennes) qui se dérouleraient début août (au-delà du 3). »
Il n’y aura pas de cérémonie des trophées UNFP cette saison.
L’attribution des trophées UNFP est également remise en question, le championnat ayant été amputé de 10 journées.
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— Actu Foot (@ActuFoot_) May 13, 2020
Aulas remet aussi en cause le projet de loi à venir qui « pourrait àªtre une absolution a posteriori de décisions qui ne sont pas bonnes. Ce projet de loi proposant une habilitation à légiférer par voie d’ordonnance et à venir couvrir rétroactivement des décisions passées, si ce texte est adopté, dès lors qu’une ordonnance interviendrait, il conviendra de se prononcer sur sa conformité à la Constitution et à la Convention européenne des droits de l’homme qui n’autorisent de telles validations que s’il est possible de faire état de raisons impérieuses d’intéràªt général. »