Les coéquipiers de Maxime Gonalons peuvent nourrir quelques regrets car le coup était (pourtant) jouable.
Ce Séville n'était pas un ogre
Entre l'agaà§ant Sergio Rico et ses gains de temps non sanctionnés ou la prestation décevante d'une équipe annoncée joueuse mais dominé dans le jeu (24 tirs à 2 pour l’OL) et l'utilisation du ballon (42% de possession de balle seulement), le triple vainqueur de la Ligue Europa en titre était largement prenable. Màªme pour une victoire de 2-0. Malheureusement, les Gones se sont embrumés, jamais vraiment capable d'enflammer la partie.
Les Gones ont trop touché du bois
Pour la deuxième fois seulement depuis l'inauguration du Parc OL, les Lyonnais ont été incapables de marquer à domicile. Comme face à la Juventus de Turin auparavant, la marche n'était pas trop haute mais les hommes de Bruno Genesio ont manqué de justesse dans la finition, touchant deux fois les montants par Tolisso (24e) et Valbuena (37e) et faisant rapidement briller Rico (3e). En fin de partie, les Gones n'ont màªme plus été capables de cadrer.
Les “stars” lyonnaises n'ont pas répondu présent le jour J
Les Lyonnais n'avaient rien à perdre et on peut déplorer le manque d'occasions franches lors d'une grande partie du second acte. Les “stars” rhodaniennes attendues comme Alexandre Lacazette ou Rachid Ghezzal étaient en deà§a de leurs rendements habituels. Finalement, ce sont les joueurs les plus aguerris aux joutes européens comme Maxime Gonalons (encore excellent), Mathieu Valbuena ou Rafael qui s'en sont le mieux sorti. Preuve que l'expérience est bel et bien un facteur nécessaire dans ce type de match.
Incertain, Anthony Lopes était bien présent
La grande angoisse lyonnaise était de voir comment sa défense allait tenir avec un Anthony Lopes souffrant d'une surdité partielle mais qui avait fait le choix de jouer. Si l'on excepte ses deux “un contre un” face à Vitolo qu'il a plutôt bien négocié màªme s'il aurait pu àªtre sanctionné d'un penalty sur l'un des deux, le Portugais s'en est sorti sans encombre”¦ Et pourtant son axe central Yanga-Mbiwa – Diakhaby n'a pas franchement rassuré.
Valbuena, un penalty oublié qui aurait pu changer la physionomie du match
Que se serait-il passé si l'arbitre scandinave Jonas Eriksson avait sifflé le penalty légitime sur Mathieu Valbuena peu après le quart d'heures de jeu ? Sans doute en aurait-il aussi sifflé un pour Séville dans la foulée mais, dans l'ensemble, l'homme en bleu a eu des décisions assez surprenantes, laissant souvent jouer et ne sanctionnant pas les nombreux gains de temps andalous en seconde période.
Alexandre CORBOZ, au Parc OL.