C’est la crise à Lyon, personne ne dira le contraire ! Bien qu’ils bénéficient d’une jolie avance avec le 16e de finale retour de Ligue Europa contre Villarreal (ils ont gagné l’aller 3-1), les Gones ont la tàªte dans le seau en raison de leur série de quatre matches sans victoire. A Lille, dimanche, ils ont mené 2-0 avant de se faire remonter. Et à§a, à§a ne passe pas aussi bien chez Bruno Genesio que chez Jérémy Morel.
“Je ne peux pas comprendre que lorsqu’on domine, lorsqu’on a deux buts d’avance, on puisse se relâcher, a expliqué l’entraà®neur. Le football est la plus grande école d’humilité, et on a assez d’expérience pour le savoir. Alors, non, je ne le comprends pas. Je voudrais voir leur fierté, leur qualité, s’ils ont un tout petit peu de reconnaissance à l’égard de notre président qui ne sera pas là (opéré du genou, Jean-Michel Aulas ne fera pas le déplacement). Après on gagne, on perd, c’est le football de haut niveau. Mais on n’a pas le droit d’afficher le visage qu’on a affiché à Lille en deuxième mi-temps. C’est beaucoup trop éloigné de ma vision du football et du sport en général. J’ai vu l’exploit de Fourcade dimanche, et c’est un bon exemple à suivre.”
“Le coach n’a pas l’habitude de monter le ton aussi fort, a embrayé Morel. Là , on a vraiment dépassé les bornes et son quota de confiance. Il faut aussi se remettre en question collectivement et regarder les choses en face. C’est inadmissible de repartir de là -bas avec un seul point. J’étais le premier à comprendre son énervement. Comme une bonne partie du vestiaire.”
R.N.