A l’été 2004, l’Olympique de Marseille arrache de haute lutte avec l’OL le grand espoir sochalien Benoà®t Pedretti. Mais un an plus tard, le milieu international est revendu à … Lyon, où il ne reste là aussi qu’une saison et déà§oit tout autant. Néanmoins, il a eu le temps d’apprécier la différence entre les deux clubs. Et celle-ci porte un nom : Jean-Michel Aulas.
‘La différence principale, c'est l'environnement des deux clubs, a-t-il expliqué dans Planète Lyon.Deux exemples vécus lors d'entraà®nements sont symptomatiques. Ainsi, à Marseille, un jour, on nous avait fourni des montres munies de GPS pour calculer notre rythme cardiaque. Du coup, de temps en temps, chacun regardait sa montre. Sauf que les journalistes ont écrit le lendemain que les joueurs s'ennuyaient car on regardait nos montres !’
‘A l'inverse, à Lyon un an plus tard, toujours à l'entraà®nement, John Carew et Gérard Houllier ont une altercation et s'insultent en anglais. Carew quitte alors l'entraà®nement, énervé. Beaucoup de journalistes ont assisté à la scène au bord du terrain mais le lendemain dans les journaux : aucune ligne. à‡a arrive qu'un coach se prenne la tàªte avec un joueur, ce n'est pas grave màªme si à§a monte un peu dans les tours”¦ Je pense que le président Aulas et Bernard Lacombe, qui connaà®t beaucoup de monde, avaient su minimiser l'événement.’
‘C'est la différence entre les deux clubs. A l'OL, c'était structuré, on savait verrouiller la communication et tout restait en interne. Un fonctionnement vachement plaisant pour les joueurs, qui ne se sentent pas épiés en permanence. Tandis qu'à l'OM, c'était plus folklorique. Là -bas, on en faisait des tonnes pour un rien. Du coup, pour un footballeur, la vie est beaucoup plus calme à Lyon qu'à Marseille.’
R.N.