OL : Lacazette fait-il un bon meneur de jeu ?

Hier soir, à l'occasion de la victoire de l'OL face à l'ESTAC, Alexandre Lacazette a été titularisé dans un rôle très inhabituel de meneur de jeu en remplacement de Yoann Gourcuff (blessé et ménagé) ainsi que de Clément Grenier (suspendu). Une innovation tentée par Rémi Garde qui voulait voir à l'Å“uvre ses trois attaquants (Briand, Gomis, Lacazette) ensemble, sans pour autant bouleverser le système de jeu.

« Alex a montré qu'il pouvait se débrouiller partout. Il a bénéficié de la bonne discipline tactique des autres joueurs du système. J'ai préféré garder les automatismes du moment en lui demandant de s'adapter. Il l'a fait merveilleusement bien. Il a encore marqué un superbe but », commentait d'ailleurs le coach olympien satisfait de son coup tactique.

Titularisé devant le meilleur buteur lyonnais (16 buts toutes compétitions confondues pour Lacazette), Jimmy Briand a lui aussi apprécié le choix du coach, qui lui a permis d'évoluer à son vrai poste et de délivrer une passe décisive : « Alex est largement capable d'évoluer à ce poste-ci. à‡a nous a servi puisqu'en début de match nous avons su àªtre efficaces pour mettre l'équipe à l'abri. »

« Yo et Clément peuvent reprendre leur place »

A un poste qu'il connaissait finalement peu («Màªme en jeunes, c'était souvent Clément (Grenier) ou Enzo Reale qui jouaient à ce poste-là »), Alexandre Lacazette s'en est convenable tiré, étant à la conclusion de l'ouverture du score sur un bon centre de Medhi Zeffane et délivrant l'avant-dernière passe sur le but de Gomis. « C'était différent de d'habitude. Le coach m'a demandé si je pouvais jouer à ce poste. Pour le bien de l'équipe, j'ai dit oui. J'ai essayé de faire du mieux que je pouvais. Mais sincèrement, Yo et Clément peuvent reprendre leur place, je leur laisse », glissait l'intéressé, sourire aux lèvres, quand on lui demandait si ce rôle de composition pouvait lui convenir à l'avenir. Il faut dire que, pour l'attaquant lyonnais, habitué à se battre et à prendre la profondeur, c'était un vrai changement de cap : « Contrairement à d'habitude, j'avais toujours un joueur aux basques. J'ai dû varier mon jeu et repasser dans la profondeur pour m'en débarrasser. »

A.C, à Gerland.