OL : Lacazette, Fournier, Labrune, la nouvelle mise au point d’Aulas

L’occasion de refaire une mise au point sur les dossiers chauds.

La sortie de Lacazette dans la presse

« J’étais très surpris de voir dans l’Equipe en première page : ‘Aulas m’a blessé.’ J’ai écouté, regardé, j’ai essayé de savoir ce qui s’était passé. Jamais Alexandre, pour qui j’ai beaucoup d’estime et une relation qui est de père à fils, n’a pu parler de son président comme à§a, donc je me suis dit qu’il y avait quelque chose de bizarre derrière, mais c’était jour de match, donc j’ai laissé faire. Qu’Alexandre ait pu penser à un moment donné qu’on ait pu le blesser, c’est dur à assumer une renommée… Et puis il y a une famille qui découvre un peu plus tard que lui les rémunérations importantes dans le football. Donc dans la journée, j’ai reà§u un SMS de l’agent et une copie d’un mail aux journalistes, contestant la mise en scène de l’article, et la manière dont celui-ci a été tourné. Par la suite j’ai échangé avec Alexandre, et je lui ai dit que s’il voulait qu’on en discute à un moment donné, avec son frère ou son agent, il n’y avait aucun problème. Alexandre, un mois après le sujet évoqué, a obtenu un contrat à peu près comme il le voulait. Il a bien joué lui aussi. »

Fournier n’est pas du tout en danger

« L’année dernière, on a été seizièmes et je l’ai laissé travaillé, je l’ai màªme encouragé. Quand quelqu’un a une mauvaise note à une mauvaise note à l’école, soit vous le désarconnez et il ne sera pas efficace ensuite, soit vous le soutenez, et c’est ce que l’on fait avec Bernard Lacombe et un staff dévoué à sa cause. Si on devait perdre match de Reims, je serais très déà§u. Mais après, si on considère que notre objectif est d’àªtre au moins deuxième, on est seulement à quatre points du deuxième. »

Sur Michel, Labrune et l’OM

« Michel, je ne connais pas son parcours en détail. Quand la mentalité des joueurs d’un groupe n’est pas bonne, il faut aller voir le président. C’est les valeurs. Je regrette néanmoins qu’à Marseille, on n’ait vu ce qu’on a vu (dimanche dernier). On était au bord de la guerre civile, dans un état de non-droit. Pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur. Et je ne suis pas le seul à avoir eu peur. Quand on touche à l’intégrité des joueurs, le président défend. J’ai déjeuné avec Vincent Labrune, mais il maà®trise un peu moins la communication. »