par La rédaction

OL : le temps des regrets (modérés)

Si proche (et pourtant si loin !), l’Olympique Lyonnais ne verra pas les huitièmes de finale de la Ligue Europa.

La faute à ces dernières minutes diaboliques qui, de White Hart Lane à Gerland, auront vu passer les plus beaux coups de canon offerts par Tottenham durant ces deux parties.

A l’Allemande, à l’Italienne, à la Portugaise ou à l’Anglaise (appelez-ça comme vous le voulez !), les Spurs sont repartis de la Capitale des Gaules avec la qualification. Sans briller. A la Française ou à la Lyonnaise (appelez-ça comme vous le voulez !), les Gones récupèrent leurs étiquettes de « valeureux et magnifiques » loseurs. Séduisants, combatifs, presque en mesure de faire passer un frisson dans un Gerland comble pour la première fois de l’année. Presque car il manquait quelque chose.

« C’est difficile à expliquer. Si ce n’est qu’on  a affronté une équipe anglaise qui ne lâche rien jusqu’au bout », explique Gueida Fofana, l’un des premiers à se présenter face aux micros : «On a vraiment tout fait pour passer. Personnellement, je préfère prendre un 3-0 net et sans bavure plutôt que de prendre un but à la 90e qui nous élimine mais c’est la cruelle réalité du foot. Il faut qu’on l’accepte. » Steed Malbranque a du mal à digérer : « Tout le vestiaire était très déçu. Franchement, on aurait mérité la qualification ! »

Les Gones trop limités pour faire le break ?

Mais le mérite se mesure souvent au tableau d’affiche et, de ce point de vue-là, l’OL a-t-il vraiment tout donné pour le creuser ou (inconsciemment) s’est-il contenté d’un score étriqué et qualificatif ? « Sincèrement, je n’ai pas senti très souvent qu’on avait la possibilité de creuser l’écart. Les deux équipes se tenaient. On avait du mal à développer notre jeu parce que l’adversaire nous soumettait une grosse pression. On n’a vraiment pas eu assez d’occasions pour se dire qu’on aurait pu se mettre à l’abri », rétorque Rémi Garde, qui ne voit aucun coach petit bras dans ses remplacements.

Pour Rémy Vercoutre, la principale cause est la puissance renvoyée par l’adversaire : « Nos joueurs ont fait un max de kilomètres. Ils ont défendu becs et ongles. Peut-être que physiquement, on l’a payé sur la fin. Oui, le coup est rude car la plaie est encore ouverte. Mais on a toujours su relever la tête. Ce soir, le résultat est décevant mais la manière rassurante. On a fait jeu égal face à une équipe qui fait un super parcours en Premier League. »

Taulier et buteur, Maxime Gonalons est du même avis : « On ne va pas dire que c’est injuste mais on a quand même le sentiment d’avoir rendu une belle copie dans le jeu, de s’être créé des occasions. Il ne faut pas rougir de nos performances. Ça va nous servir pour la suite. » Et la suite, c’est déjà dimanche 14h avec la réception de Lorient.

Alexandre CORBOZ, à Gerland

Pour résumer

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