Bien aidé par la gestion du match trop rapide de Massimo Allegri et de la Juventus, l'OL a réussi à ramener un bon nul de Turin (1-1). Voici ce qu’il faut en retenir.
Un état d'esprit et une solidarité retrouvés
Dix équipes sont venues jouer à Turin contre la Juve et seulement deux sont rentrées avec un match nul. L'OL en est aujourd'hui une autre grâce à un état d'esprit irréprochable et une volonté de ne jamais lâcher l'affaire. Face à la technicité affichée par le champion d'Italie, il fallait garder ses nerfs. Les hommes de Bruno Genesio l'ont fait et ont tordu le cou aux critiques : oui, le vestiaire est uni et sait où il va.
Un coaching payant pour Genesio
Fidèle à sa ligne de conduite de garder une défense centrale jeune avec Mammana et Diakhaby, Bruno Genesio s'est aussi et surtout signalé grâce à son coaching payant. Les entrées de Cornet et de Darder ont en effet donné un coup de fouet à l'attaque lyonnaise, qui en manquait jusque-là avec un Fekir trop terne. La Juve, qui avait procédé à des remplacements trop prématurés (Higuain, Bonucci, Pjanic), a craqué.
Ghezzal titulaire et déjà décisif
Là aussi, Genesio avait choisi de miser sur Ghezzal au rang de titulaire malgré les rumeurs de la semaine. Bien lui en a pris puisque l’ailier lyonnais a été le plus remuant et le plus inspiré de toute sa ligne offensive. Déjà proche d’égaliser en première période avec une frappe rasante, Ghezzal a distillé un coup-franc juste parfait sur la tàªte de Corentin Tolisso en fin de match. Pour prendre à revers le verrou turinois, qui plus est sur coup de pied arràªté, il faut àªtre sacrément talentueux…