OL : les 3 raisons pour lesquelles les Gones se sont autodétruits à Dijon (2-4)

Largement supérieur à son adversaire avant la pause, l’OL s’est pourtant incliné à Dijon (défaite 4-2) ce samedi.

Par
But ! Football Club
27 août 2016

Voici comment.

Des errements défensifs à répétition

Les deux buts et les nombreuses occasions lyonnaises en première période ne doivent pas masquer le fait que le DFCO s’est lui aussi montré dangereux dès la 7e minute (reprise non-cadrée de Loà¯s Diony), puis sur chacune de ses offensives ou presque. Preuve que le système défensif des Gones n’est pas au point.

Des carences qui ont éclaté au grand jour à la 22e minute avec le boulevard laissé par les deux défenseurs centraux Mapou Yanga-Mbiwa et Nicolas Nkoulou sur l’action qui amène la faute de ce dernier et le penalty transformé par Frédéric Sammaritano. Le troisième but, lui, fait suite à un coup de pied arràªté, un corner en l’occurrence, chose que les entraà®neurs détestent. Et on ne parle pas des espaces laissés par les latéraux…

L’OL avait la tàªte ailleurs

Au vu du premier quart d’heure, semblable à une attaque défense, on se disait que le plus dur pour l’OL serait de trouver la faille. Et qu’une fois ce cap franchi, Dijon ne pourrait plus revenir dans le match. Il n’a pourtant fallu que deux minutes à Sammaritano pour égaliser après le premier but signé Corentin Tolisso. Signe d’un relâchement ? Cela ne fait aucun doute : l’OL a cru avoir fait le plus dur.

On privilégiera également l’hypothèse du manque de concentration pour expliquer la nouvelle égalisation dijonnaise dans le temps additionnel de la première période : c’est l’ensemble de l’équipe rhodanienne qui semblait avoir rejoint les vestiaires en màªme temps qu’Alexandre Lacazette, blessé quelques minutes plus tôt.

Aucune alternative à Lacazette

Déjà touché face au PSG lors du Trophée des champions, l’avant-centre lyonnais n’avait mis que quelques jours à se remettre. Sa convalescence sera-t-elle aussi rapide cette fois ? Les propos de son entraà®neur Bruno Genesio à la mi-temps n’incitaient pas à l’optimisme : ‘Oui je suis inquiet, comme pour tout joueur qui sort avant la pause”¦ Je pense qu’il y a une torsion du genou. Il faut attendre des examens supplémentaires, on verra lundi.’

L’absence du meilleur buteur de Ligue 1 (six réalisations en deux matches et demi), màªme pour un ou deux matches, constituerait un coup dur pour l’OL, Nabil Fekir étant encore loin de son niveau, tandis que Mathieu Valbuena, entré à la place de Lacazette, a ralenti le jeu, comme souvent.

Sylvain Opair