Ligue 1

OL : les 4 raisons pour lesquelles l’état de grâce lyonnais a pris fin à Bordeaux

L’OL battu ce dimanche à Bordeaux (3-1) ne ressemblait en rien à celui qui avait triomphé du PSG il y a une semaine.

Par
But ! Football Club
28 janvier 2018 19h00

Voici ce qui n’a pas fonctionné.

L’OL en sommeil au coup d’envoi

Auréolés de leurs succès face à deux des meilleures équipes de l’Hexagone, le PSG et l’AS Monaco, les joueurs lyonnais n’étaient pas redescendus de leur nuage au coup d’envoi. Ils ont attaqué la rencontre sur un rythme de sénateur. Face au pressing d’une formation bordelaise dynamisée par l’arrivée de son nouveau coach Gustavo Payet, cet attentisme a été sanctionné par plusieurs pertes de balle dans l’entrejeu et un but de Nicolas De Préville.

Ces individualités qui ont déà§u

Passeur décisif pour Marcelo, Nabil Fekir a sauvé son match sur le plan statistique. Mais dans le jeu et sur coup franc, l’homme à tout faire de l’OL a été un ton en-dessous de ses dernières sorties. Màªme constat concernant Tanguy Ndombélé, qui doit apprendre à briller face à d’autres adversaires que le PSG. Mariano, lorsqu’il ne marque pas, ne sert à rien. Enfin, Rafael a pris le bouillon en première période et logiquement laissé sa place à la pause.

Genesio obligé de revoir sa copie

Il y a deux faà§ons d’analyser les choix de l’entraà®neur des Gones ce dimanche. Ses partisans auront apprécié son courage d’effectuer deux changements dès la pause : Memphis Depay et Kenny Tete ont remplacé Rafael et Lucas Tousart. À l’inverse, ses détracteurs lui reprocheront de s’àªtre trompé dans son onze de départ en préférant Maxwel Cornet à Bertrand Traoré, très bon à Monaco cette semaine en Coupe de France, ou Depay, héros de la victoire face au PSG.

L’arbitrage n’était pas Lyonnais

Les faveurs soi-disant accordées aux hommes de Bruno Genesio par les arbitres de Ligue 1 font souvent l’objet de plaisanteries sur les réseaux sociaux. Mais lorsque l’OL est spolié, il faut savoir le dire également. La faute sur Malcom sifflée contre Jérémy Morel à la demi-heure de jeu est totalement inexistante, l’ailier brésilien se laissant vulgairement tomber dans la surface. Franà§ois Letexier n’y a vu que du feu et offert au FCGB le penalty du 2-0.

Sylvain Opair