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Compétitions

OL : les 5 raisons pour lesquelles les Gones n'ont pas à rougir du nul face au PSG (1-1)

S’ils menaient au score sur un but de Clinton N’Jie (31e), les Lyonnais ont finalement été repris par le Paris Saint-Germain ce dimanche soir à Gerland (1-1) pour le compte du choc de la 24e journée.

1. Parce que l'influence au classement est minime

Màªme si les Gones ont mené au score, le nul face à Paris n'est pas en soi un mauvais résultat. Déjà parce que, privés de Lacazette, Gourcuff et Fofana, il fallait tenir en respect la meilleure équipe de Ligue 1. Ensuite, parce que ni l'OM, ni l'ASSE et encore moins l'AS Monaco n'en ont profité pour refaire une partie de leur retard lors de cette 24e journée.

2. Parce qu'Anthony Lopes a été énorme

Avec une défense recomposée et le tandem Rose – Umtiti, les hommes d'Hubert Fournier se sont montrés particulièrement friables défensivement. Il aura fallu un énorme Anthony Lopes, auteur de cinq énormes parades (12e, 50e, 54e, 60e et 61e) pour que les Lyonnais ne se fassent pas reprendre au score avant le penalty généreusement accordé à Verratti et donné à retirer à Zlatan Ibrahimovic par Clément Turpin.

3. Parce que le tandem Fékir – N'Jie a pris le dessus sur les Brésiliens du PSG

Pour son association offensive, le coach lyonnais avait plusieurs possibilités. Son choix de titulariser Clinton N'Jie, de retour de la CAN, à la place de Yacine Benzia était un pari osé. Son entente avec Nabil Fékir sur le but du 1-0 a donné raison à l'ancien technicien du Stade de Reims. Màªme sans son meilleur buteur Alexandre Lacazette (blessé), l'OL reste compétitif offensivement.

4. Parce que Yoann Gourcuff a réussi son retour

A la veille du match, Hubert Fournier hésitait encore entre Yoann Gourcuff et Steed Malbranque. C'est finalement l'ancien Bordelais qui a été choisi pour sa première titularisation à Gerland depuis la victoire face à l'OM (1-0). Comme souvent lorsqu'il n'est pas blessé, Gourcuff a apporté beaucoup de justesse dans le jeu lyonnais.

5. Parce que les Gones n'ont pas fait que défendre

Fidèle à son plan de jeu, le coach rhodanien n'a pas essayé de jouer contre nature face à Paris et ce màªme si son équipe n'avait pas la possession de balle. S'appuyant sur un pressing haut de son milieu qui est allé chercher les Franciliens, il avait également opté pour des relances courtes et des remontées de balle propre depuis Anthony Lopes. Un partie pris osé qui a failli payer.

Alexandre CORBOZ, à Gerland.

 

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