OL : les 5 signaux favorables pour le titre après la victoire face à Nantes (1-0)
Grâce à un but heureux de Nabil Fékir (67e), l’Olympique Lyonnais a relancé la machine en s’imposant 1-0 sur sa pelouse de Gerland face à une fringuante équipe du FC Nantes.
1. Lacazette est là , l'OL gagne
La conclusion est facile mais elle situe bien l'importance du meilleur buteur de Ligue 1 dans l'effectif. En son absence sur le pré, l'OL n'avait jamais gagné sur ses six derniers matches (3 nuls, 3 défaites). Màªme si ce fut laborieux cette fois-ci et que Lacazette – sorti à la 68e minute – n'a pas marqué, les Gones se sont imposés et se relancent du màªme coup après trois nuls consécutifs.
2. L'équipe est forte mentalement
Pour la première fois depuis que le club assume le leadership du championnat, l'OL se retrouvait avec la pression. Paris ayant battu Toulouse samedi (3-1), les hommes d'Hubert Fournier – moins bien dans le jeu depuis quelques matches – étaient virtuellement seconds. En gagnant et en reprenant la tàªte avec deux points d'avance, ils ont montré qu'ils avaient du mental. Ce n'était pourtant pas simple car Nantes a offert une solide opposition jusqu'à l'heure de jeu. Avant une série de trois déplacements (Lille, Montpellier, OM), ce succès était primordial.
3. L'OL sait aussi avoir la chance du champion
Quand les Lyonnais peinent offensivement, ne cadrent pas leurs frappes ou galèrent à trouver les bons enchaà®nements, ils peuvent aussi compter sur la part de chance qui accompagne les grandes équipes. Auteur d'un match assez quelconque jusqu'alors à l'exception d'un coup-franc sur l'équerre, Nabil Fékir a été touché par la réussite au moment de provoquer la faute technique d'Olivier Veigneau sur l'unique but du match (67e). Les Gones ont màªme pu s’offrir le luxe de rater un penalty par Maxime Gonalons (93e).
4. Un clean-sheet qui fait du bien
Aussi incroyable que cela peut paraà®tre aux vues de la prestation défensive et des quelques grossières fautes techniques défensives des “seconds couteaux” (Dabo, Koné), Lyon n'a pas pris de buts. Une première depuis deux matches. A côté de à§a, Anthony Lopes n'a pas vraiment eu à s'employer à l'exception de quelques sorties aériennes autoritaires. Le Portugais peut quand màªme remercier l'attaque nantaise qui – après quelques bons mouvements – était incapable de cadrer ses frappes.
5. Les Gones ont remis le pied sur le ballon
Sur les deux derniers matches, l'OL jouait énormément contre-nature : balloté, dominé, contraint de laisser la possession à ses adversaires (PSG, Lorient). Contre Nantes, les coéquipiers de Maxime Gonalons ont remis le pied sur le ballon (plus de 65% de possession de balle). Une emprise symbolisée par le regain de forme des deux relayeurs Jordan Ferri et Corentin Tolisso, impressionnants dans leurs abattages respectifs et propre dans la relance.
Alexandre CORBOZ, à Gerland.