Hélas, ce revers traduit certaines carences souvent entrevues cette saison.
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Fekir, ce n’est pas Lacazette
On ne peut pas reprocher à Genesio de faire souffler son avant-centre. Mais lorsque celui-ci est absent, c’est toute l’attaque qui s’enrhume. Nabil Fekir redeviendra-t-il un jour le joueur qu’il a été ? On peut se poser la question au regard de la prestation discrète de celui qui, cette fois, évoluait en pointe, son poste préféré.
L’OL s’endort quand il mène
Comme à Rennes la semaine passée, comme si souvent cette saison, les coéquipiers de Maxime Gonalons menaient au score. Le but de Tolisso à la demi-heure de jeu récompensait d’ailleurs une bonne entame de leur part. Mais comme souvent également, l’OL s’est montré incapable de conserver le score. Une vraie psychose.
Genesio cherche toujours son schéma
Ce soir, l’entraà®neur lyonnais a donné du grain à moudre à ses détracteurs. Moins sur le choix des hommes (on l’a dit, Lacazette méritait bien un peu de repos) que celui de sa tactique. Genesio est revenu à un 4-3-3 connu des adversaires alors que son 4-2-3-1 avait porté ses fruits à Metz. Pourquoi changer une équipe qui gagne ?
Un OL sans défense
Alors oui, c’est vrai, sa gestuelle dégage une certaine classe. Mais pour l’instant, Emanuel Mammana est plus élégant que réellement efficace. Benjamin Moukandjo le dépose sur l’action qui mène au deuxième but lorientais. Et puisque Mapou Yanga-Mbiwa ne lui est d’aucune aide, c’est toute la défense qui prend le bouillon.
Memphis Depay, c’est tout ou rien
C’est de ses pieds qu’est venue la première occasion de l’OL, sauvée par Benjamin Lecomte à la 15e minute. C’est lui, également, qui sert Corentin Tolisso à l’entrée de la surface pour l’ouverture du score. Pourtant, la prestation de l’ailier néerlandais laisse un goût d’inachevé. On ne l’a en effet plus revu du tout en seconde période.
Maxwel Cornet au fond du seau
Il y a un an, l’ailier rhodanien s’imposait comme l’une des révélations de notre championnat. Mais le joueur de 19 ans peine visiblement à franchir un nouveau cap. De sa prestation, on retiendra cette occasion immanquable… manquée à la 31e minute, ou cette passe en touche, malgré l’absence de pressing, au cÅ“ur du second acte.
Sylvain Opair